Si l’“israélisation” de la France semble en bon chemin depuis que certains élus de la République vantent les mérites de la politique meurtrière de l’état hébreu au point de vouloir en faire un exemple, d’autres pays préfèrent se distancer face au totalitarisme israélien.
Tel est le cas du Portugal qui a par le biais de son ministère de la Justice fait savoir qu’il se retirait d’un projet conjoint avec le ministère israélien de la Sécurité publique, la police nationale israélienne et l’université israélienne Bar Ilan.

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Le projet “Law Train”, financé par l’Union Européenne, tend à vouloir uniformiser les méthodes d’interrogatoire de la police. Mais les méthodes utilisées par Israël ne sauraient être une référence pour les Portugais, les violations manifestes des droits de l’homme par l’état hébreu ont irrité nombre d’associations qui ne peuvent concevoir une collaboration quelconque avec Israël dans le programme européen “Horizon 2020”.
Le projet d’un coût de cinq millions d’euros a pour ambition par « l’amélioration des compétences d’interrogatoire » et les expériences des uns et des autres, standardiser les méthodes de questionnement des polices européennes afin de lutter contre la criminalité.

Mais la répression israélienne à l’encontre des Palestiniens lors des arrestations ou des interrogatoires ne sont pas pour rassurer les organisations Portugaises qui ont dénoncé au Parlement les nombreux cas de tortures et les détentions illégales de milliers de prisonniers politiques Palestiniens détenus sans avoir jamais été jugés.

Une coalition opposée à une collaboration avec les israéliens s’est mise en place, elle est composée d’associations de défense des droits de l’homme et de militants anti-racistes ainsi que d’associations représentant les officiers de la Révolution de 1974. Mais les partis politiques portugais ne sont pas en reste, tel le Parti communiste ou encore le Parti des Verts qui ont interpellé à ce sujet les ministres des Affaires étrangères et de la Justice.
Heureux de cette victoire, l’initiateur de la coalition, le Movimento Pelos Direitos do Povo Palestino e Pela Paz no Medio Oriente (MPPM), a déclaré :
« Nous nous félicitons de la décision du Ministère de la justice de mettre fin à la participation de la police portugaise dans le projet Law Train. Le désengagement par le gouvernement portugais, est une victoire de toutes les forces qui en Palestine, au Portugal et en Europe, ont appelé à mettre fin à ce projet de coopération avec l’appareil répressif d’Israël. »

Le coordinateur de la campagne palestinienne “Stop the Wall”, Jamal Juma’ s’est félicité de la décision de principe prise par le centre-gauche Portugais:
« Cette décision prise par le Portugal donne de l’espoir à notre peuple et envoie un message fort à Israël qu’il n’y aura pas de business aussi longtemps qu’il poursuivra son agression militaire contre Gaza et sa répression en Cisjordanie. Ce projet de l’UE donne une reconnaissance tacite au contrôle et à la répression du peuple palestinien par Israël, et détourne les yeux des abus notoires d’Israël à l’encontre des Palestiniens, la torture étant considérée comme une “technique d’interrogatoire” de routine. »

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