Le président algérien est sorti de sa réserve ce 4 janvier pour s’exprimer sur les offenses dont l’Islam est victime à travers le monde. Par le biais d’un message lu en son nom par Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la présidence de la République, Abdelaziz Bouteflika a estimé que le « terrorisme a terni l’image de l’Islam », il a « jeté les musulmans dans l’égarement et permis aux non-musulmans d’attenter au Coran et de discréditer le Prophète dont la véracité des paroles, la douceur de caractère et l’honneur de la Prophétie ne sauraient faire l’objet d’un quelconque doute », a-t-il regretté à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 17e Semaine nationale du Coran à Constantine.

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« Il est de notre devoir, nous Algériens, de défendre l’image de notre religion, car nous avons su comment faire de notre référent un rempart contre l’extrémisme et une voie de modération, et de notre patrie une école universelle de paix et de réconciliation, forte de la maturité de notre peuple et de son attachement aux hautes valeurs d’unité, d’altruisme et de cohésion sociale », a ajouté le président algérien.

Il a aussi exhorté les « valeureux imams et chouyoukh à poursuivre leurs efforts à même de prémunir nos enfants contre les idées destructrices et l’extrémisme religieux et battre en brèche les thèses et références douteuses du terrorisme qui tente de justifier sa barbarie par une interprétation fallacieuse des textes du Coran et de la Sunna ».
Dans son communiqué, le chef de l’Etat a rappelé avoir « ordonné au gouvernement de dire la vérité au peuple sur la conjoncture actuelle, pour que nous adoptions tous un mode de consommation adapté à ce que nous produisons comme richesses et que nous renoncions à l’économie basée essentiellement sur les recettes des hydrocarbures en vue de passer à une économie diversifiée axée sur l’agriculture, l’industrie et les services ».

« J’ai appelé le gouvernement à accompagner la société pour bannir et lutter contre toute forme de gaspillage et de dilapidation et à prendre les mesures nécessaires en vue de rationaliser les dépenses publiques », a-il conclu.

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