Les heures les plus sombres de notre histoire sont de retour et les relents xénophobes ont à nouveau le vent en poupe. Fini les larmoiements face aux idées de l’extrême droite, fini les fausses indignations aux déclarations ouvertement islamophobes, racistes et populistes, fini tout cela, aujourd’hui chacun peut afficher fièrement ses opinions racistes.

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Pourquoi dès lors s’étonner lorsque l’afflux migratoire sur le vieux continent sert de prétexte pour instaurer une nouvelle ère néocolonialiste qui n’est finalement que la suite logique de la rancœur laissée par la décolonisation.
Après avoir subi les lamentations de nos élus effrayés par cette invasion inattendue, les pays voisins ne sont pas plus tendres avec les réfugiés.

Milos Zeman, le président tchèque, à l’image de ses homologues européens, ne cachent pas son dégoût de voir débarquer tous ces étrangers sur son territoire.
Selon lui, accueillir ces immigrés d’origine musulmane pourrait constituer « un bouillon de culture susceptible de créer d’éventuelles attaques terroristes ».
Voilà qui est clair, sans langue de bois ni tergiversations inutiles, le président de la République tchèque refuse d’ouvrir ses frontières aux « migrants musulmans » qui ont fui la guerre. D’ailleurs il ne se gêne pas pour tacler l’“hospitalité” de l’UE, qui est selon lui « impuissante et bureaucratique » et s’expose à « d’éventuelles attaques terroristes »; a-t-il déclaré sur plusieurs chaînes de télévision.

Et le chef d’Etat va encore plus loin dans ses allégations prétendant que « presque personne ne doute plus aujourd’hui d’un lien entre la vague migratoire et les attaques terroristes », une explications qui lui permet d’ajouter: « c’est pourquoi je m’oppose à l’idée selon laquelle il serait bon d’accueillir sur notre territoire dans les deux années à venir quelques 6.200 migrants sur une soi-disant base volontaire, ce qui est presque la même chose que des quotas obligatoires ».
Par contre il n’est pas contre l’idée d’une « aide aux migrants dans leur pays d’origine ou dans des pays voisins » qui « font face à la vague migratoire ».

Une décision qui n’est que le paravent d’un nationalisme exacerbé qui semble avoir gagné toute l’Europe frappée une crise identitaire.

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