Etrangement, seul le culte musulman semble poser un problème au gouvernement français. Le choix des imams, ou encore, la construction de nouvelles mosquées, sont toujours remis en question.

Non content de s’immiscer dans les affaires religieuses, des seuls musulmans, en apportant, chacun sa petite pierre à l’édifice, les politiques sont loin d’être en panne d’imagination.

Voilà la « pétillante » Marine le Pen, qui vient aussi avec sa petite pierre, une idée de génie, mais qui comporte des sensations de déjà-vu. Il faudrait, pour plaire à Marine et être totalement intégré, que le prêche du vendredi se fasse en langue française et plus en arabe.
En 2011, Jean-François Copé , qui était Secrétaire général de l’UMP, avait fait la même proposition, qui est restée lettre morte, au vu de l’aberration et du non-sens de cette demande

Pour la chef de file du FN, contrôler les lieux de culte musulman, permettrait d’avoir une meilleure visibilité sur le fondamentalisme islamique, car, bien entendu, Marine le Pen, est persuadée que les mosquées sont des lieux où l’on prône le terrorisme, où les jeunes se radicalisent et partent combattre en Syrie ! Et la solution est toute trouvée, interdire l’arabe lors des sermons, afin de mieux contrôler ce qui se dit !
Mais qu’en sera-t-il des prêches en hébreu dans les synagogues, ou en latin dans les églises ? Faudra-t-il aussi les interdire ? Ou serons-nous les seuls à être les heureux privilégiés de cette nouvelle ingérence ?

Ce harcèlement permanent, des musulmans, cette politique de deux poids, deux mesures, cet amalgame de l’islam, du terrorisme, du fondamentalisme islamique, de l’immigration, dépassent les bornes ! Jusqu’à quel point devrons-nous encore subir ces perpétuelles provocations ?

Ces polémiques à répétition, entravent le dur labeur des mosquées, qui sont, avant tout, un lieu de sérénité, de rassemblement pour accomplir la prière. Elles ont aussi un but social, c’est là où les musulmans se réunissent, font connaissance les uns avec les autres. C’est le lieu de l’apprentissage de la religion, du Coran, et de l’éducation de la communauté, pas de nationalité, ni de riches, ni de pauvres.

Le Coran est arabe et se lit en arabe, tout comme le sermon du vendredi. Plusieurs mosquées traduisent les prêches, pour que les jeunes, non arabophones puissent comprendre et suivre l’enseignement de leur religion.

N’en déplaise à madame le Pen, malgré sa haine des musulmans et de l’Islam, son envie maladive d’ingérence pour tout ce qui a trait à l’Islam, nos sermons continueront à être déclamés en langue arabe.

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