Le maire de Nice, Christian Estrosi continue de mener sa petite croisade dans un climat insoutenable enrobé de haine et d’islamophobie.
Faisant de la fermeture des mosquées une affaire personnelle, le maire n’a de cesse d’empêcher toute construction ou ouverture d’un lieu de culte, tant qu’il concerne la communauté musulmane. L’institut En-Nour une mosquée située à l’ouest de Nice avait fait la demande auprès du tribunal pour que la mosquée puisse ré-ouvrir durant la période du mois de Ramadan.

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Le tribunal administratif de Nice a donné son accord, ordonnant à Estrosi de délivrer l’arrêté d’ouverture. A son grand désarroi le maire est obligé de se plier à l’exigence du tribunal et en cas de refus la ville devra s’acquitter de la coquette somme de 500 euros par jour de retard.

Aux dernières nouvelles, la mosquée a bien accueilli les fidèles en ce début de Ramadan et Estrosi n’a eu d’autres choix que d’obtempérer. Cela ne l’a toutefois pas empêché de jeter le discrédit sur l’association émettant des doutes sur l’origine des fonds et la gouvernance de la structure.

Pour la mosquée et les fidèles, il s’agit d’une vraie victoire face à l’intransigeance du maire:
« C’est une satisfaction pour l’association. Cette décision fait honneur à la République française »; a déclaré l’avocat de l’association Me Ouassini Mebarek.
Pourtant l’ouverture avait été autorisée par le Préfet en avril dernier, mais Estrosi n’a au de cesse d’avancer tous les prétextes fallacieux pour la retarder au maximum.

« Dans tous les cas, dans ce secteur stratégique de l’Eco-Vallée voué à la création d’emplois et dans lequel aucun lieu de culte n’a vocation à être construit, et alors que l’Euro 2016 va démarrer, je prendrai tous les arrêtés municipaux nécessaires au maintien de l’ordre public en matière de stationnement et de circulation, insiste Christian Estrosi ce lundi. Je redis solennellement que je ne renoncerai pas ».
Une menace en bonne et due forme d’un élu qui affiche sans complexe son islamophobie.
La décision du tribunal représente un affront pour le maire qui a décidé d’effacer de sa ville toute présence musulmane qui ne saurait lui plaire.

La rage aux dents, l’élu azuréen n’a plus que ses yeux pour pleurer tout en se conformant à la loi

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