Bernard Kouchner revient à l’avant de la scène. Invité du grand oral des « Grandes Gueules » sur RMC, le 14 octobre dernier, il s’exprime sur l’ancien président de la république Nicolas Sarkozy.

A l’écouter, il donne l’impression de vouloir réhabiliter l’ancien président. En pleine tourmente, ce dernier aurait bien besoin d’un coup de pouce de la part d’anciens amis, pour redorer son blason.

Alors quelle parade, Kouchner nous offre-t-il pour cet exercice d’équilibriste, qui consiste à justifier les nombreuses erreurs commises par son ami ?
Aucune, car l’exercice est périlleux et la mission impossible.

Alors quoi d’autres ? Simple ! La victimisation !

L’impopularité de Sarkozy ?

Elle est due à ses origines juives. « Je pense que la France est raciste, oui, bien sûr ! » Kouchner n’a pas froid aux yeux pour lancer ce genre d’accusation.
Poussant le bouchon encore plus loin, l’ancien ministre des Affaires étrangères, trouve que, durant son mandat, Sarkosy « s’est bien débrouillé », il aurait même tenté de former un gouvernement ouvert au-delà de la seule UMP.

« Moi, je pense qu’il faut l’unité nationale en France, que ni la droite ni la gauche seules ne feront passer les grandes réformes nécessaires. Eh bien je pense que l’on pourrait sur un programme simple de quatre ou cinq réformes s’unir pour sauver notre pays » plaide-t-il.
Et ajoute tout content ! « Donc j’étais heureux, parce que M. Sarkozy l’avait proposé! Il y avait six socialistes dans son gouvernement ». « Sarkozy avait de la volonté, il a proposé des réformes, il en a beaucoup parlé et il en a fait beaucoup moins qu’il ne le voulait. »

A peu près comme tous ceux qui promettent beaucoup pour arriver au gouvernement, et une fois arrivés à leurs fins, ne tiennent aucune de leur promesse.

Pour Kouchner, le problème insoluble auquel s’est confronté l’ancien président ce sont les français « Le problème de la France, ce sont les Français. Ce n’est pas péjoratif, j’adore les Français, d’ailleurs, j’en suis. Mais, franchement, c’est ça! Ils ne veulent pas bouger! Nous sommes le dernier pays qui a dans la tête un marxisme rêvé

Pour résumer, Kouchner, estime que l’ancien président avait tous les atouts en main pour être un bon président, mais confronté à ce racisme latent des français, il n’a pu mener à bien sa mission.
Ce n’est pas sa faute c’est celle des autres !

Cependant, lorsqu’il s’agit du retour politique du candidat à la présidence de l’UMP, le fondateur de Médecins sans Frontières est plus perplexe « Ça fait quand même un peu réchauffé
Finalement, pas si ami….

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici