Peu à peu l’Afrique se réveille de sa longue léthargie, celle qui l’a maintenue dans la dépendance et l’humiliation, mendiant sa maigre pitance à ses anciens colonisateurs.
Après le Roi du Maroc qui a sévèrement taclé Ban-Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU pour son ingérence dans le dossier du Sahara marocain lors d’un discours prononcé devant le sommet de Riyad en avril dernier, c’est au tour du président gambien de remettre à sa place le diplomate sud-coréen.

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Suite à la mort de Solo Sandeng un opposant politique détenu en Gambie, l’ONU et Amnesty International ont demandé l’ouverture d’une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire, mais Yahya Jammeh n’est pas homme à se laisser dicter sa conduite dans les affaires internes du pays.
Et c’est avec véhémence que Yahya Jammeh, président de Gambie depuis 1994, s’en est pris à Ban-Ki-moon et à Amnesty International lors d’une interview accordée au magasine Jeune Afrique.
« Ban Ki-moon et Amnesty International peuvent aller en enfer ! Qui sont-ils pour exiger cela? », a-t-il déclaré, prouvant que la main mise occidentale sur l’Afrique a pris fin.

Le chef d’Etat est déterminé et n’est pas prêt à se laisser diriger comme ce fut le cas ces dernières années, il a su redresser le pays sans l’aide de personne même si la précarité et la famine sont loin d’avoir été abolies. Maître dans son pays, il accepte mal l’ingérence occidentale dans la mort d’un opposant.
« Personne ne me dira que faire dans mon pays. Où est le problème ? Des gens qui meurent en détention ou pendant un interrogatoire, c’est très commun. Là, une seule personne est morte et ils veulent une enquête ? », a poursuivi le président gambien conscient que des faits similaires existent en occident mais d’aucuns n’auraient l’idée de demander des comptes à qui que ce soit.

L’ONU affaiblit par la montée en puissance de l’Afrique se sent bien désarmée face à cette nouvelle opposition qui prend de l’ampleur et dont elle ne maîtrise ni les tenants ni les aboutissants.
Yahya Jammeh se fiche bien des accusations de dictateur dont se servent les occidentaux pour justifier leurs méthodes car trop « habitués à ce que les chefs d’Etat africains ne soient que des béni oui-oui » a-t-il conclu.

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