D’un événement aux premiers abords festif, même si c’est au détriment de milliers de palestiniens, la ville de Paris a décidé d’assiéger la ville par la présence d’un dispositif fort de 300 policiers, de la mise en place d’effectifs destinés à la surveillance des réseaux sociaux et des écoutes téléphoniques !
Le moins que l’on puisse en dire, c’est que la maire de Paris, Anne Hidalgo y tient à son « Tel-Aviv–sur-Seine ».

 

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Paradoxalement, la maire invite tous les parisiens à se rendre nombreux aux « festivités », peut-être retranchés derrière une armada de policier, qui prendrait le risque de s’y rendre ?
Tout en nous servant pléthore d’arguments pour justifier le choix « judicieux » de Tel-Aviv.

« Pourquoi Tel-Aviv ? D’abord, parce qu’elle est une ville balnéaire appréciée des noctambules du monde entier, ce qui lui vaut son surnom de «Ville qui ne dort jamais» », dit-elle, la décrivant comme « une ville ouverte à toutes les minorités, y compris sexuelles, créative, inclusive, en un mot une ville progressiste, détestée à ce titre en Israël par tous les intolérants » et où ont lieu « les manifestations de solidarité les plus impressionnantes avec la famille de l’enfant palestinien brûlé vif par des fanatiques ».
Déclaration d’Anne Hidalgo dans une tribune du Monde parue le 11 août.

« Je ne saurais rendre une ville ou une population comptable de la politique de son gouvernement. Ce serait mépriser la démocratie locale et donc la démocratie tout court. S’agissant ici de la première ville d’opposition en Israël, ce serait au mieux grotesque au pire contre-productif. On peut condamner la politique du gouvernement Netanyahou sans punir la population israélienne et nous punir nous-mêmes en refusant tout échange permettant d’apprendre à nous connaître », précise-t-elle, tout en, insistant sur l’importance d’« échanger plutôt qu’à boycotter » et « à dialoguer plutôt qu’à excommunier ». « Notre ville contribue ainsi à une culture de paix et à dépasser les préjugés », a-t-elle ajouté.

Telle une Ode à Israël, la maire de Paris lui a déclaré sa flamme et a préféré balayé d’un geste de la main les protestations de milliers de citoyens français choqués de constater, une fois de plus, les courbettes politicardes faites aux israéliens.
L’agence Média Palestine n’a pas mâché ses mots en déclarant : « Blanchir l’apartheid israélien n’a jamais rien eu de festif, ni à Paris ni ailleurs et est toujours politique. (…) Tellement festive que plus de 300 policiers sont prévus ».

Ce 13 août il ne fera bon se promener le long de la Seine, à bon entendeur….

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