La dernière ligne droite se faisant sentir, Donald Trump sort les griffes et lance sa première publicité télévisée dont le message principal ne varie pas de ses thèmes de prédilection. La finesse n’étant pas son fort, c’est en matraquant le citoyen d’images supposées effrayantes que le candidat à l’investiture compte augmenter son score.

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C’est ce 5 janvier que la première publicité télévisée de campagne a été présentée dans l’Iowa et le New Hampshire, ces deux Etats seront les premiers à voter dès février dans le processus de désignation des candidats républicains pour l’élection présidentielle de novembre.
Son spot d’une durée de trente seconde reste en tout point identique aux discours précédents, les musulmans sont une nouvelle fois conspués et présentés comme de potentiels terroristes et pour apporter une petite touche de «réalisme», la photo du couple auteur de l’attentat de San Bernardino est exposée comme la preuve irréfutable de ses allégations.
Le magnat de l’immobilier s’est trouvé un nouveau cheval de bataille, lui qui ne brillait que par le nombre d’immeubles vendus il y a peu, s’est métamorphosé en redoutable guerrier qui pourra venir à bout de Daesh, le grand Satan.

« Il arrêtera l’immigration clandestine en construisant un mur le long de la frontière sud (avec le Mexique) qui sera payé par le Mexique », oui le candidat républicain à de la suite dans les idées, même s’il faut piquer ces idées à l’ami israélien.
Une autre image du spot montre des centaines d’hommes courir et tenter de traverser une frontière grillagée qui n’est autre que celle de l’enclave espagnole de Mellila au Maroc, filmée par Repubblica Tv en mai 2014 selon le site Politifact. Mais qu’à cela ne tienne, l’équipe de Trump justifie en déclarant que les images avaient été « intentionnelle et choisie pour montrer le grave impact d’une frontière ouverte et la vraie menace à laquelle font face les Américains, si nous ne construisons pas immédiatement un mur pour arrêter l’immigration clandestine ».

Le spot s’achève sur Donald Trump s’égosillant sous les acclamations de la foule en déclamant « Nous rendrons sa grandeur à l’Amérique ! ». Prêt à tout pour atteindre son objectif, le milliardaire finance lui-même sa campagne et investira deux millions de dollars par semaine pour ses publicités télévisées.

En l’absence de programme, Trump est contraint de prendre les idées aux uns et aux autres, la seule idée de «génie» pondue par l’un de ses collaborateurs qui consiste à interdire l’entrée des Etats-Unis aux musulmans lui aura valu les critiques et l’indignation de ses homologues et de passer pour un bouffon aux yeux de tous.
Il reste cependant en tête parmi les 12 candidats à l’investiture républicaine dans plusieurs états, preuve que l’élection de Georges W. Bush n’aura pas servi de leçon à quelques milliers d’américains.

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