Dominique de Villepin est un homme politique qui s’est toujours battu pour les thèmes qui lui semblaient justes.
Ministre de l’Intérieur dans les gouvernements Raffarin et Premier Ministre sous Jacques Chirac, il s’est retiré de la vie politique après l’affaire Clearstream.

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Mais ses engagements restent toujours d’actualité.
En effet, depuis les attentats du 13 novembre 2015, Dominique de Villepin marque sa position contre « la guerre contre le terrorisme ».
Il défend l’idée que la politique étrangère américaine agressive ne saurait être un modèle pour la France. Il dénonce vigoureusement les opérations militaires menées au Moyen-Orient qui selon lui, mènent au chaos.

Alors après les attentats de Nice, Dominique de Villepin n’ a pas hésité à critiquer la volonté de François Hollande d’intensifier les bombardement et les tirs à outrance en Irak et en Syrie, pour répondre à ces attaques terroristes.
Il construit une analyse très pertinente de la situation:
« Nous avons besoin d’une évaluation politique du problème terroriste et une réponse politique », « Nous devons comprendre que chaque fois que nous avons frappé des cibles au Moyen-Orient ou en Afrique, cela a des conséquences dans nos pays. »

Mais voilà la réponse de François Hollande au lendemain des attentats: répondre à la violence par la violence.
« Nous allons renforcer nos actions en Syrie et en Irak. Nous allons continuer à frapper ceux qui nous attaquent dans leur repaire. »
Le gouvernement semble faire une confusion entre la force qui est un principe de puissance et d’action et la violence qui est le déchaînement d’un désir aux service des instincts les plus primaires.
Dominique de Villepin a aussi prévenu qu’adopter une politique aussi inconsciente mènera sans conteste à de nouvelles représailles terroristes sur le territoire français.

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