Le gouvernement israélien n’hésite pas à effectuer des répressions et user de leur violence légendaire contre les israéliens qui souhaitent rende justice aux Palestiniens.
Une ONG nommée “Breaking the silence” a décidé de rompre le silence et dénonce les violences inacceptables des soldats israéliens à l’encontre du peuple palestinien. Mais, le gouvernement israélien ne l’entend pas de cette oreille, et suite au rapport Vitriol sur la conduite de l’attaque à Gaza, la justice israélienne exige que l’association fournisse les noms des soldats concernés.

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Breaking the silence” est une association non- gouvernementale israélienne qui recueille puis collecte des témoignages en rapport avec les services militaires afin de « forcer la société israélienne à confronter a réalité qu’elle a créée » et à faire face à la vérité concernant « les abus vis-à-vis des Palestiniens, le pillage et la destruction des biens ».

Breaking the Silence mène depuis 2004 un projet de récolte de témoignages nommé “Soldiers speak” out où les soldats qui regagnent la vie civile peuvent raconter leurs vécus sur les territoires occupés.
Idée qui ne semble pas plaire au gouvernement de Benyamin Netanyahou puisque le procureur général israélien a exigé de l’association qu’elle communique l’identité d’au moins un soldat dont le témoignage apparaît dans le rapport publié par « Rompre le Silence ».
Considérée comme un « ennemi intérieur » qui désire promouvoir le boycott de l’Etat sioniste, elle est devenue la bête noire à abattre pour son franc-parler et sa volonté de révéler les meurtres des palestiniens commis par l’armée israélienne.

Le premier ministre, Benyamin Netanyahou, et le ministre de la Défense, Moshé Yaalon ont déclaré à propos de l’association “Breaking the silence”:« Des ONG ont été créées spécialement pour ternir notre réputation aux yeux du public et des espions ont été infiltrés dans nos rangs ».
L’association a refusé de donner le noms des soldats qui ont participé à l’élaboration du rapport en racontant leurs expériences dans les rangs de l’armée, comme le précise Yehuda Shaul, porte parole de l’association créée en 2004 par un groupe d’anciens soldats déployés à Hébron (Cisjordanie):
« Nous avons refusé, car la protection des soldats qui acceptent de témoigner sur leur expérience dans les rangs de l’armée est au cœur de notre activité – tout comme le minutieux travail de vérification auquel nous nous livrons avant de publier leurs récits ».

Alors que l’ONG s’oppose ouvertement à l’occupation israélienne, elle représente également une menace pour le gouvernement israélien qui souhaite enterrer les actes odieux commis par son armée contre les Palestiniens.

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