Le vent de folie qui souffle sur le monde balaie de sa haine islamophobe les contrées les plus reculées de notre planète. En Birmanie ou en Inde, les minorités musulmanes font face aux violences perpétrées au nom d’un nationalisme poussé à l’extrême.
Les hindous, peuple idolâtre qui voue un véritable culte aux vaches a trouvé là le prétexte idéal pour exterminer la minorité musulmane du pays.

De nombreux musulmans ont été massacrés pour avoir consommé de la viande de bœuf, animal sacré en Inde.
Une situation qui semble avoir éveillé la conscience de certains indiens qui ont tenu à prendre leur distance avec la politique criminelle de leur gouvernement. La campagne «Pas en mon nom» initiée par des centaines de citoyens indiens opposés aux agressions islamophobes, a trouvé un soutien de poids.
En effet, 114 soldats de l’armée indienne ont adressé le 29 juillet une lettre ouverte au Premier ministre Narendra Modi, dénonçant les attaques perpétrées contre la minorité musulmane :

« Nous sommes témoins d’attaques sans précédent que nous ne pouvons ignorer. Ces attaques sont commises par des hindous se présentant comme “protecteurs des vaches” », ont-ils écrit en soulignant qu’ils seraient considérés comme « complices dans les préjudices qui seront causés au pays si nous ne montrons pas solidaires des valeurs libérales et laïques défendues par notre Constitution ».
Les agressions à l’encontre des musulmans en rapport avec l’abattage des vaches n’ont cessé de croître depuis le début de l’année. Une situation qui a poussé le premier ministre indien, Modi a déclaré du bout des lèvres que « tuer des gens au nom du culte de la vache n’est pas acceptable ».
Pourtant les auteurs d’actes islamophobes ne semblent pas inquiets, encouragés par les partis politiques radicaux tels que le Bharatiya Janata du premier ministre prônant lui même un nationalisme exacerbé.

La décision de la centaine de soldats indiens aura-t-elle le pouvoir de changer le cours du triste destin de la minorité musulmane ?
Déterminés à en finir avec ces injustices, ils ont déclaré que les agressions islamophobes vont à l’encontre de leurs valeurs et de leurs principes, rappelant aussi que « l’essence même de la démocratie et sa force se trouvent dans la diversité de la société. L’opposition n’est guère une trahison ».

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