La série d’attentats qui a frappé aveuglément plusieurs pays européens ces derniers jours a une nouvelle fois démontré que le terrorisme est loin d’avoir réglé ses comptes.
Bien que les actes terroristes qui ciblent les occidentaux soient les plus médiatisés, à croire que la valeur des victimes se calculent en fonction de la nationalité, d’autres attentats ont eu lieu dans le monde entraînant beaucoup plus de tués mais dont la mort semble étrangement moins grave ou lourde de conséquence.

Ainsi l’attentat d’Ouagadougou au Burkina Faso le 13 août dernier n’a pas eu l’intérêt de la presse qui a toutefois rappelé qu’un français avait été tué lors de l’assaut dans un restaurant, oubliant au passage de préciser qu’il s’agissait d’un restaurant turc Halal et donc fréquenté en majorité par des musulmans.
18 morts «étrangers» qui n’intéressent pas outre mesure les médias français qui se contentent de parler de la seule victime française, pourtant nombre de musulmans ont été tués ce jour-là mais de ceux-là pas un mot, la presse préférant insister sur l’origine présumée des terroristes.

Le terroriste aux yeux des médias est avant tout «musulman» c’est pourquoi les victimes musulmanes de ces barbares, même si elles représentent la grande majorité, sont purement et simplement ignorées par la presse qui refuse de faire du musulman une victime.
Un internaute qui connaissait l’une des victimes de l’attentat du restaurant Halal a pu avoir un complément d’informations concernant les faits, comme il le souligne sur sa page Facebook.
L’attaque meurtrière a visé intentionnellement un restaurant Halal qui ne vend pas d’alcool. Un lieu fréquenté exclusivement par des musulmans, deux Cheikhs koweïtiens habillés de façon traditionnelle étaient attablés le jour des faits. Les assaillants leur ont tiré dessus et une fois au sol, ils les ont achevés à bout portant, une preuve que l’attentat ciblait en priorité des musulmans.

Deux religieux musulmans achevés d’une balle dans la tête dont la presse ne dit rien.
Cela pourrait en effet mettre à mal la fameuse théorie des attentats commis au nom de l’Islam et contraindre les occidentaux à revoir l’appellation «islamistes» dont ils usent avec abondance.

Cet attentat n’est qu’un exemple de plus qui prouve que la barbarie n’a pas de religion, elle frappe aveuglément des femmes, des enfants partout dans le monde.
Et si les pays musulmans sont les plus touchés et déplorent un plus grand nombre de victimes, ce ne sont pas les médias occidentaux qui en feront cas, préférant de loin pleurer sur leur propre sort tout en pointant du doigt un coupable idéal un tantinet pressé d’afficher au grand jour ses soi-disant convictions religieuses.

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