Marine Le Pen, sera jugée le 9 juillet 2013 devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour diffamation. En effet, après que la présidente du Front national ait demandé la dissolution de la fédération musulmane française, et après avoir réclamé l’interdiction du rassemblement du Bourget où l’UOIF avait réuni son congrès du 6 au 9 avril 2012, l’Union des organisations islamiques, par l’intermédiaire de son président Ahmed Jaballah, a engagé une action en justice.

Peu de temps avant le rassemblement annuel des musulmans de France (RAMF), la France, alors que Nicolas Sarkozy était encore son président, avait interdit le territoire à des savants musulmans qui devaient intervenir pendant le congrès: Akrima Sabri, Ayed Ben Abdallah al-Qarni, Safwat al-Hijazi, et Abdallah Basfar. Tous les moyens étaient bon pour s’en prendre une nouvelle fois aux musulmans prétextant que la France était en danger (en pleine élection présidentielle).

La présidente du FN avait qualifié ces mesures de "vaine agitation électoraliste". "Les responsables de notre pays considèrent bien l’UOIF comme proche des islamistes, sinon même des terroristes" , avait-elle ajouté. "Ces accusations n’ont pas de valeur pour nous et nous allons poursuivre Marine Le Pen en justice pour ces déclarations, parce que ces déclarations sèment le doute, la haine", avait répliqué Ahmed Jaballah le président de l’UOIF.

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