La rupture des relations diplomatiques entre le Maroc et le régime sioniste est consommée dans les années 2000 et depuis le Maroc déploie «tous ses efforts pour faire face» aux marchandises israéliennes qui entrent illégalement dans le pays.
Du moins officiellement mais si l’on s’en réfère à la presse israélienne les échanges économique et politique entre les deux pays n’auraient jamais cessés.

Des signes de «normalisation» ont été relevés par les observateurs du monde arabe, comme la visite dans l’Etat sioniste d’une délégation de Marocains dans le cadre d’un colloque sur l’amitié judéo-marocaine fin 2016 ou encore l’invitation du ministre israélien des Affaires étrangères envoyée à plusieurs enseignants et journalistes Marocains. Une proximité qui avait déjà indigné les Marocains.
Mais avant cela en 2009, des «révélations fracassantes faites par Wikileaks» ont mis à jour une rencontre au sommet entre celui qui en appel à massacrer tous les Palestiniens, Avigdor Liberman le ministre des Affaires étrangères israélien et son homologue Marocain Taïeb Fassi-Fihri.
Régulièrement l’Etat sioniste annonce les visites de délégations en provenance de pays arabes, s’agit-il d’une propagande destinée à déclencher la polémique ou d’une «normalisation» entre les pays arabo-musulmans et le régime sioniste?

Dans le cadre de la conférence intitulée « Faciliter le commerce et les investissements dans la région méditerranéenne et africaine », qui s’est déroulée le week end dernier à Rabat sous l’égide de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée en partenariat avec l’Organisation mondiale du commerce, la présence d’Amir Peretz a été dénoncée comme une « violation de la décision de la Ligue arabe de boycotter l’Etat sioniste ».
L’ancien ministre israélien de la Défense est arrivé au Maroc en grande pompe accompagné d’une délégation de la Knesset. Surnommé le «criminel de guerre» Peretz est né à Bejaâd au Maroc avant d’émigrer vers l’Etat sioniste et de poursuivre une carrière dans la politique. Sa présence dans le Royaume chérifien a été perçue comme une provocation par de nombreux membres du parti de la Justice et du développement (PJD) et certains membres des syndicats de l’UMT et de la CDT qui ont boycotté la conférence qualifiée de « pas vers la normalisation » et de « dangereuse infiltration ».

Peretz n’en est pourtant pas à sa première visite au Maroc, en 2006 il est reçu par Mohamed VI au palais royal de Fès. Sa cruauté envers la population Palestinienne ne semble pas déranger le Royaume chérifien ni même la plainte pour « crimes de guerre » déposée contre lui par trois avocats Marocains auprès de la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat.

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