Face au totalitarisme de l’Etat hébreu, la résistance s’organise.
Après le vote du projet de loi sur les «Muezzin» et les restrictions sonores concernant l’appel à la prière à Jérusalem Est, les Palestiniens du quartier d’Issawiya loin d’être intimidés par cette énième provocation ont décidé de marquer le coup.
A l’image du village gaulois d’Asterix entouré par les Romains, Issawiya résiste seule contre les implantations sauvages des colons et c’est avec une détermination à toute épreuve que les habitants ont élevé un minaret haut de 73 mètres, symbole de la lutte menée contre la judaïsation de la ville.
Pour les Palestiniens, il est important de ne pas capituler et encore moins d’abandonner le caractère arabe et islamique de Jérusalem Est au profit des extrémistes juifs.
Pour Omar Atiyeh, un militant ayant participé à la construction du plus haut minaret de Jérusalem, il s’agit de prouver au gouvernement israélien que les Palestiniens ne se soumettront jamais face à la violence et à l’injustice.
L’inauguration du minaret, dont les coûts de construction s’élèvent à 250.000 euros collectés auprès des habitants d’Issawiya, a eu lieu une semaine après le vote du projet de loi du parlement israélien .
Un geste fort qui montre la détermination des habitants du quartier qui font ainsi savoir que ce n’est pas une loi raciste qui risque de mettre un terme au son du muezzin.
Grâce à la nouvelle édification, l’appel de la prière va retrouver son intensité sonore perdue par la proximité des nouvelles constructions de l’occupant sioniste, parmi lesquelles l’Université hébraïque et l’hôpital Hadassah.
