Le cas de Stephen Paddock intrigue les médias. Celui qui a décimé 59 personnes et blessé plus de 515 autres à Las Vegas lors d’un festival de musique au pied du Mandalay Bay Resort est présenté comme un pauvre déséquilibré par toute la presse internationale.

Et pour nous persuader qu’il n’est pas plus que cela, les journalistes se sont donné la peine d’aller fouiller le passé du meurtrier.
Nous apprenons donc que si Stephen Paddock n’a jamais eu de démêlés avec la police, ce n’est pas le cas de son père Benjamin Hoskings Paddock. Selon le site belge 7sur7, son père aurait figuré sur la liste des criminels les plus recherchés du FBI.
L’homme aurait sévi dans les années ’60 en cambriolant notamment une banque en Arizona et usé de violence. Condamné à 20 ans de prison, il se serait évadé et évaporé dans la nature durant plus de dix ans avant d’être appréhendé en 1978. Il mourra vingt ans plus tard.

Il était considéré comme un « psychopathe » par les autorités américaines et l’un des criminels les plus dangereux des Etats-Unis. Pourtant à la lecture de son pedigree rien ne vient justifier de telles allégations.
A moins que les médias ne souhaitent nous convaincre qu’il s’agit d’une sorte de fatalité qui expliquerait le massacre perpétré par Paddock.
Car cette tuerie ne ressemble pas aux actes terroristes habituels, ici son auteur est un bon blanc, il ne peut donc être question de « terrorisme », label destiné aux seuls Arabes, musulmans et autres métèques à la peau basanée.
Le frère du terroriste, Eric Paddock va lui donner encore un peu plus d’humanité en expliquant au journal local Orlando Sentinel que si son frère est venu s’installer à Las Vegas, ce n’est bien sûr pas pour dégommer de pauvres gens innocents.
Non, il voulait juste « échapper à l’humidité » de la Floride et accessoirement jouer au poker. Choqué, Eric Paddock ne comprend pas ce qui a poussé son frère à commettre un tel acte.

L’assassin de 64 ans vivait dans une communauté de retraités à Mesquite dans le Nevada. Après le massacre, il s’est suicidé au moment où la police pénétrait dans sa chambre d’hôtel au 32e étage du Mandalay Bay.
Le « malade » comme décrit par les médias détenait un véritable arsenal composé de 42 fusils et armes de poing, des explosifs et des milliers de munitions.

Un pauvre « déséquilibré » qui n’a aucun point commun avec les vilains terroristes.

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