Vous aimez les sushis ? Ces petits morceaux de poissons crus qui semblent tellement appétissants ?

Pourtant nombre d’études pointe du doigt les dangers liés à la consommation des sushis. Notamment une étude publiée dans le BJM (British Medical Journal), l’une des revues de médecine générale les plus lues dans le monde, met en garde contre les bactéries contenues dans la chair non cuite du poisson.

La revue médicale du BJM Case Reports décrit la maladie contractée par un de ses patients portugais qui avait dégusté des sushis. Les symptômes sont identiques à ceux d’une intoxication alimentaire, douleurs intestinales intenses, fièvre et vomissements. Les gastro-entérologues portugais ont découvert sous une membrane intestinale un parasite dont la queue pénétrait l’estomac du malade. Une fois le ver retiré, les symptômes ont immédiatement cessés.

Cette infection porte le nom de anisakis . Le Anisakis marina sont des larves qui ont été avalées par des poissons comme le saumon, la morue, le hareng ou encore le maquereau, et sont ensuite consommées par l’homme.

Chaque année, 2000 à 3000 cas d’infection sont diagnostiqués au Japon. En Europe, cette infection est largement sous-estimée. Pourtant les sushis ont le vent en poupe et des restaurants spécialisés dans le poisson cru ont poussé un peu partout en France et en Europe.
Bien sûr les mauvaises conditions sanitaires ont leur part de responsabilité dans ces maladies, notamment à cause de sushis servis pas frais. Les dommages pour la santé peuvent être très graves, allant des helminthes aux métaux lourds.

«Le principal danger réside dans la consommation de poisson cru: le risque d’attraper des parasites ou un cancer de foie monte d’un cran en cas de consommation régulière de poisson cru», a souligné le médecin russe Anna Gontcharova interviewée par Sputnik.

Hormis les sushis, les sauces accompagnant ce met cru peuvent se révéler tout aussi dangereuses.

«La sauce de soja, qui accompagne presque obligatoirement la consommation de sushis, contient des quantités non-négligeables de sel concentré, ce qui pourrait causer des œdèmes et une rétention d’eau dans l’organisme. En outre, le sel concentré est susceptible de se déposer dans les articulations, ce qui peut provoquer à la longue le développement de graves maladies», note le médecin.

La sauce de soja abondamment utilisée dans les plats asiatiques contient une quantité non négligeable de sel. Entre 1 et 1.5 g pour seulement deux cuillères alors que la norme de situe entre 4 et 8 g de sel consommé par jour.

«La nocivité des sushis peut relever en outre des algues «nori» que l’on utilise lors de la préparation. Celles-ci contiennent une quantité élevée d’iode, un microélément dont l’équilibre est très subtil dans l’organisme»

Explique Mme Gontcharova, avant d’ajouter que :

Un rouleau de sushi contient environ 92mg iode, alors que sa consommation journalière ne devrait pas dépasser 150mg ».

Bien d’autres substances toxiques se cachent dans vos sushis, comme le mercure dont le taux est deux fois plus élevé que la norme surtout pour les enfants et les femmes enceintes.
Une étude menée en Espagne montre que près de 40% des maquereaux et 56% des merlans frais examinés dans plusieurs marchés de Grenade étaient contaminés par l’anisakis (Source CNN).

Avant de manger des sushis, assurez-vous que le poisson ait été congelé au préalable.

anisakis.png (Anisakis)

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