Mercredi dernier, France 3 avait refusé de divulguer les résultats du sondage « Etre licencié pour port du voile au travail vous choque-t-il ? » alors que le «oui» l’avait emporté à plus de 80%. La chaîne a décidé d’expliquer ce choix très contesté le lendemain.

Cette question avait été posée le jour même du verdict rendu sur l’affaire Baby Loup, il n’en fallait pas moins pour que la communauté musulmane crie au scandale et à la censure.

Les rumeurs de piratage lancées par la chaîne étaient finalement fondées car un internaute a bien avoué avoir utilisé un logiciel capable de changer son adresse IP à l’infini afin de voter de façon illimitée.

C’est tout naturellement que France 3 a décidé de réagir ce jeudi 28 novembre dans un communiqué publié sur Facebook :

« La direction de la rédaction de France 3 a en effet considéré que le nombre particulièrement élevé des votants (130 000 contre une moyenne de 15 000) et surtout l’accélération des votes pendant 30 minutes à l’heure du Grand Soir 3 étaient suspects et méritaient une enquête approfondie avant que les résultats ne soient communiqués. »

« Nous sommes désormais en mesure d’affirmer que les résultats ont effectivement été manipulés. Nos services ont fait le nécessaire pour que cela ne se reproduise plus. »

Le hacker a agit par volonté de prouver à la population française que sonder les internautes de cette façon n’avait aucune valeur et ne pouvait constituer une opinion ni même révéler une tendance.

La communauté musulmane s’était pourtant fortement mobilisée et avait réussi à renverser la vapeur au moment ou le «non» l’emportait à 60%… Quelle déception de voir tout ce travail gâché par un seul individu ! Mais France 3 le précise de façon implicite dans son communiqué :

« Indépendamment de cette manipulation, il est important de noter qu’il y a eu une très forte mobilisation des internautes – notamment à travers les réseaux sociaux – pour répondre à la Question du Grand Soir 3 tout au long de la journée. »

C’est tout de même une belle victoire pour la communauté qui a marché sur le même rythme et qui s’est passée le mot de façon rapide et efficace. Que la réponse soit «oui» ou «non», ce sondage n’aurait eu aucune réelle crédibilité puisque c’est uniquement la valeur qu’on lui donne qui fait foi, et en France, c’est l’islamophobie qui prime à l’heure actuelle.

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