Le malaise de la communauté musulmane est palpable et la pousse à se barricader derrière un silence coupable.
En décembre 2010, Marine Le Pen comparait les « prières de rue » des musulmans à une « occupation », quelques années plus tard, rien n’a changé mis à part que le discours est désormais partagé par une majorité des élus de la République.

Entre les arrêtés de fermeture des mosquées, accusées d’être le terreau du « djihadisme », du « terrorisme », du « salafisme » et autres joyeusetés et les actes de vandalisme contre leurs lieux de culte, les musulmans vont-ils bientôt devoir prier retranchés derrière les 4 murs de leur maison ?
Une stigmatisation et un acharnement qui ne s’expliquent pas. Depuis une dizaine d’années, la France s’endort et se réveille au son du halal, du voile et des prières de rue, à croire que les musulmans sont le seul sujet de préoccupation des français.
Avant les élections de 2012, les politicards ont fait les fonds de tiroirs, reprenant sans honte les thèses racistes de l’extrême droite pour sujets de campagne, surfant aisément sur la vague islamophobe pour justifier le déclin économique et social du pays.

Aujourd’hui rien n’a changé, les musulmans sont discriminés et leur liberté de culte plus menacée que jamais. Prier hors de chez soi est dorénavant assimilé à un acte de radicalisation avec toutes les conséquences que cela implique.
Pendant que la France se mure derrière ses doutes et ses préjugés rappelant les pages les plus sombres de l’histoire, d’autres ont choisi de s’ouvrir aux autres et de laisser chacun libre de ses pratiquer religieuses.
Ainsi l’un des pictogrammes d’un centre commercial situé à Leicester en Angleterre indique clairement qu’une salle de prière, une «Faith rooom» est disponible pour ceux qui souhaitent prier.
Pendant que la France ploie sous le poids de la stigmatisation et de la haine, d’autres évoluent et laissent de côté leurs rancœurs.

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