Depuis l’avènement de sa pièce «Djihad», le belge Ismaël Saïdi fourmille d’idées et de projets, qui malheureusement pour lui, ne font qu’attiser la colère d’une partie de la communauté. Une colère qui se traduit par plusieurs commentaires haineux sur les réseaux sociaux.
Sa pièce «Djihad», encensée par la classe politico-médiatique après les attentas de Paris, est arrivée au moment opportun pour le réalisateur, lui permettant de gagner une soudaine notoriété.

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Fort de son succès, nous aurons droit à « 10 propositions radicales pour faire émerger l’islam en Belgique » dont Saïdi est l’un des instigateurs. Des propositions qui laissent dubitatifs quant aux visées assignées.

Loin d’en rester là, l’acteur-réalisateur annonce sur sa page Facebook qu’à l’occasion du mois béni de Ramadan, il compte organiser le « Shabbadan », un mélange de Ramadan et de Shabbat. Dans une entrevue, Ismaëll Saïdi se confie sur les prémices de ce projet :

« Lors d’une représentation au théâtre Saint-Michel de la pièce Djihad, un groupe de la jeunesse juive est venu nous voir en coulisses. Ils nous ont demandés si on était intéressé de venir fêter le shabbat avec eux le 26 juin. J’ai répondu que ce serait avec plaisir mais que c’était pendant le ramadan et qu’on ne mange qu’après le coucher du soleil. Je ne connaissais pas le shabbat et ils m’ont répondu que cela commençait après le coucher du soleil. On s’est donc dit qu’on pouvait fêter ensemble le shabbadan », explique Ismaël Saïdi.

« Avec la troupe, nous avons pris rendez-vous pour le 26 juin avec les jeunes de l’Habonim Dror. Ce sera quelque chose entre nous mais pourquoi pas renouveler l’expérience par la suite. Depuis que j’ai posté mon message sur Facebook, j’ai déjà eu des réactions de personnes qui m’ont dit qu’ils allaient aussi organiser un Shabbadan », affirme t-il.

« C’est utiliser un concept pour se rendre compte qu’il y a moyen de faire des choses ensemble alors qu’on nous a toujours opposés. Nous allons préparer le repas ensemble. L’avantage est que le porc est notre ennemi commun. Nous allons tenter de passer un moment convivial et de partage. C’est l’occasion d’échanger », fini t-il par conclure.

L’idée part à priori d’un bon sentiment, celui de paix et de partage, mais force est de reconnaître que souvent, voire trop souvent, les musulmans sont à l’initiative de tels projets, démontrer et afficher à tout prix leur sollicitude comme s’ils avaient une faute à expier…

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