Jihane une jeune femme voilée a récemment subit une discrimination liée au port du voile. La jeune femme originaire d’Auvergne dans la région Rhône-Alpes s’est vue refuser l’inscription dans une salle de sport qui prétextait l’existence d’une clause dans le règlement intérieur.
L’employée refusa catégoriquement de permettre l’accès à la jeune femme voilée en affirmant que « par contre ici les couvres-chefs sont interdits – casquette, voiles et kippa ».
Jihane obstinée et courageuse décida de combattre cet interdit illégal appuyée par les articles 225-1 et 225-2 du Code pénal qui prohibent les discriminations fondées sur l’appartenance ou la non-appartenance, réelle ou supposée, à une religion.

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Malgré l’acharnement du gérant et du directeur commercial qui ne voulait pas céder face à cette injustice, Jihane décident de contacter le CCIF pour la soutenir dans son dépôt de plainte pour « discrimination ».
Grâce à l’aide de son avocat et du délégué du défenseur des droits, elle réussit à prouver les torts de la salle de sport.
En effet, la salle de sport est une société commerciale dont le règlement intérieur n’a aucune valeur juridique. Ainsi, les utilisateurs de la salle de sport sont des clients auxquels la société commerciale fournit un service après acquittement de frais d’inscription.
Enfin, les dispositions du règlement intérieur rédigées par le gérant lui-même et applicables dans sa salle de sport ne sauraient permettre à elles seules d’écarter l’application de la loi pénale et autoriser la mise en œuvre de pratiques discriminatoires illicites.

Le gérant a été dans l’obligation de modifier son règlement intérieur pour qu’il soit en conformité avec l’impératif de sécurité et l’impératif religieux.
Il faut souligner que le port du foulard est compatible avec une pratique sportive comme le démontrent la patineuse accomplie Zahra Lari ou encore la grande escrimeuse, Ibtihaj Muhammad.
Ces réactions anti-voiles ne sont que le reflet d’une montée de l’islamophobie où afficher sa religion n’est pas considéré comme un acte de liberté de conscience et d’expression mais plutôt comme une provocation visant à entacher l’image d’une société enfermée dans ces carcans judéo-chrétiens.

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