Les actes islamophobes continuent leur petit bonhomme de chemin, France, Angleterre, Danemark nul n’est épargné. Outre Atlantique même constat, l’oncle Sam ne faillit pas à la règle immuable de s’attaquer aux minorités.
Le Centre islamique de Louisville, dans l’Etat du Kentucky a fait les frais de l’islamophobie qui semble avoir contaminé la planète.
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Des inscriptions racistes ont fleuri sur les murs du centre avec entre autres pour messages « Ces représailles sont pour la France » ou encore « Vous les musulmans, laissez les juifs tranquilles » », bref ! Les gentillesses habituelles que l’on retrouve dans tous les pays où le musulman ne semble pas être le bienvenu.
Devant l’acte ignoble et lâche perpétré de nuit comme il se doit, plusieurs habitants de la localité ont décidé de se mobiliser contre l’intolérance. Une solidarité qui fait chaud au cœur, réunissant musulmans, chrétiens, juifs, femmes, hommes, jeunes, moins jeunes, la représentation parfaite des citoyens de la ville venus faire bloc contre l’islamophobie.
Le maire, Greg Fisher soutenu par les hauts dignitaires des principaux groupes religieux s’est joint à la population pour faire disparaître à coups de pinceau la haine des murs de l’édifice..
Ozair Shariff, membre éminent du conseil d’administration du Centre islamique, ému par l’élan de solidarité a déclaré : « Tout le monde travaille ensemble et à l’unisson, c’est ça l’esprit qui règne dans cette ville et qui anime ses habitants. C’est merveilleux ! ».
Matt Goldberg, le directeur de la Communauté juive de Louisville, déterminé à mettre un terme aux idées préconcues entre juifs et musulmans est venu soutenir la communauté musulmane, accompagné d’une centaine de bénévoles juifs.
« Personne ne pouvait imaginer que quelque chose comme cela se passerait ici à Louisville », a-t-il commenté consterné.
« Nous sommes fiers de notre tolérance et de notre diversité. Cette agression intolérable nous a tous ébranlés, que l’on soit musulman, juif, chrétien, ou athée », a-t-il ajouté, rappelant la collaboration entre les communautés juive et musulmane lors des célébrations de leurs fêtes respectives.
Si cet acte avait pour dessein de raviver les tensions entre communautés, les auteurs en seront pour leur frais cette fois ci.
