Depuis plus d’un an, la communauté musulmane de La Chapelle-Saint-Mesmin dans le Loiret tente d’ouvrir une école privée mais se heurte aux réticences de la municipalité.
Ce projet d’école primaire musulmane fait face à l’entêtement incompréhensible du maire PS de la ville, Nicolas Bonneau, qui oppose régulièrement son veto à toute solution.

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Déjà en septembre 2014 dès la rentrée des classes, l’établissement (hors contrat avec l’éducation nationale), avait dû fermer. La commission départementale de sécurité avait, en effet, émis un avis défavorable sur la reconversion d’une ancienne crèche en une école musulmane de « méthodologie pédagogique Montessori ».

L’école qui devait accueillir 70 enfants de la maternelle au CM1 a tenté de faire appel de cette décision devant le tribunal administratif d’Orléans “L’association des Ateliers Montessori”, à l’origine du projet, avait même déposé un nouveau permis de construire afin de se mettre aux normes (incendie et accessibilité pour les personnes handicapées).
Malgré « la validation des experts », la communauté s’est de nouveau vu confronté au maire. L’excuse était cette fois le nombre de place de parking insuffisant.
En réalité, «Il n’existe pas de ratio spécifique, le maire est le seul à pouvoir apprécier le nombre de place de parking d’un établissement destiné à recevoir du public», explique Mustapha Ettaouzani, porte-parole de l’association.

Et encore, «au bout d’une heure de discussions, on a bien compris qu’il ne voulait pas de notre projet dans sa commune».
L’association a été obligé de revoir ses prétentions à la baisse en choisissant de n’ouvrir qu’une seule classe, pour vingt enfants. Donc, « rebelote », nouveau permis de construire, évaluation qui compromet la rentrée 2015 et cerise sur le gâteau, menace d’un nouveau veto.
Selon le maire (repris par Le Figaro), le nombre de place ne dépend pas seulement de la taille du bâtiment mais aussi des équipements qui s’y trouvent. Il n’a pas souhaité rentrer dans les détails du dossier. «Mais il faut savoir que la commune a été amenée sur la même période à refuser d’autres projets pour des raisons identiques de stationnement», précise-t-il.

En cas de nouveau refus et «si l’association n’est pas satisfaite de la décision du maire, elle doit maintenant se tourner vers l’appréciation d’un juge», selon le directeur de cabinet du préfet du Loiret (France Inter).
«Il est dommage d’en arriver là, c’était un projet de jeunes adultes et d’enseignants motivés, dont la plupart ont grandi en banlieue et qui voulaient pallier aux carences de l’État et des ZEP, en proposant un enseignement de qualité» et «seul 20 % du temps de scolarité devait être consacré à l’Islam, et le reste aux programmes de l’éducation nationale» selon Mustapha Ettaouzani.

Il est révoltant et déplorable que ce débat tourne implicitement sur l’ouverture d’une école musulmane quoi qu’on en dise.

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