Les actes islamophobes n’ont jamais été aussi nombreux en France, et cela est probablement du au silence radio opéré par les pouvoirs publics.
Quand ce sont les élus qui sont directement mis en cause, l’abus de pouvoir associé à leur haine viscérale du citoyen français de confession musulmane, peut engendrer des conséquence catastrophiques.

C’est le cas de cet agent de sûreté (que l’on nommera ici M. Ben) victime d’une terrible injustice, comme nous le site du CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France).
Alors que M. Ben évoluait en tant qu’agent de sûreté à l’aéroport Nice Côte d’Azur, et bien qu’il ait toujours fait l’entière satisfaction de sa direction, la préfecture des Alpes Maritimes a subitement décidé de suspendre en novembre 2013, son habilitation et son accréditation. Il aurait en effet selon les termes de la décision «défavorablement attiré l’attention sur sa personne».

Ce jeune père de famille sérieux, très professionnel et consciencieux, ne comprenant absolument pas ce qui a motivé cette étrange décision, a demandé à la préfecture des Alpes Maritimes des explications.
Sans réponse de leur part, il décide de faire appel au CCIF qui l’incite à déposer un recours via son avocat, devant le Tribunal administratif de Nice pour suspendre et annuler la décision préfectorale.

Le 12 décembre 2013, Monsieur M. Ben obtient gain de cause. Le Président du tribunal administratif suspend la décision de la préfecture.
Seulement, ce fameux préfet prend une nouvelle décision le 17 décembre, avec des faits reprochés à la fois diffamants et racistes.

Selon lui, Monsieur M. Ben saluerait ses collègues en arabe : un comportement caractéristique de radicalisation religieuse d’après la préfecture.
Toujours dans l’attente d’éléments concrets lui pouvant lui permettre de comprendre cette décision, M. Ben se retrouve aujourd’hui à faire face à de graves accusations sans qu’il puisse se défendre.

M. Ben aurait un comportement prosélyte caractéristique de radicalisation religieuse du fait qu’il saluerait certains de ses collègues d’origine maghrébine en arabe
En d’autre terme, s’exprimer en arabe, même brièvement et de façon ponctuelle au sein d’un aéroport, fait de vous un véritable terroriste et donc un potentiel danger.
Par ailleurs, la préfecture des Alpes Maritimes explique que M. Ben aurait exprimé une sympathie prononcée pour certains actes terroristes. Mais bien entendu, au delà du fait que ce sont des mensonges, la préfecture n’a pas bizarrement pas donné plus d’éléments concrets.

Aujourd’hui, un jeune père de famille sans casier judiciaire, se retrouve dans une situation où il ne perçoit ni indemnité ni compensation depuis près de deux mois à cause de la suspension de son contrat.

Dans l’attente d’éclaircissements de la part du préfet des Alpes Maritimes, le CCIF apporte son soutien à M. Ben afin qu’il puisse retrouver des droits et qu’il soit tout simplement innocenté.

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