L’abus a atteint de telles proportions que la presse du monde entier s’est sentie obligée de le souligner. Le terme « terroriste » serait-il de la seule prérogative d’une communauté en particulier ?
A chaque événement dramatique nous pouvons en faire le triste constat, comme le dernier en date, la fusillade de Charleston qui s’est conclue par la mort de 9 personnes, où l’auteur présumé Dylann Roof, un jeune blanc de 21 ans est présenté comme un forcené par la majorité des médias.

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Le jeune homme blanc, le suspect, l’homme, le meurtrier, le tireur qui n’a aucune religion, toutes les appellations contrôlées, seront usitées, le terme terroriste restant lui le privilège du musulman.
Les amalgames ont été distillés peu à peu pour créer un lien indéfectible entre terrorisme, islamisme, islamiste, et donner ainsi l’impression que tous les terroristes sont des musulmans radicaux, voire l’inverse. C’est simple, le mot «arabe» a été banni du langage politico-médiatique.

La sécurité des européens est menacée, le nombre d’attentats a explosé, l’Europe est la cible des terroristes islamistes, sans parler des mosquées qui sont devenues au fil de élucubrations journalistiques un catalyseur à la radicalisation.
Mais qu’en-est-il dans la réalité ? Celle des chiffres qui ne laissent place à aucun doute ?

Le New York Times a mené une étude qui dévoile que les attentats liés à Al Qaida ou toute autre mouvance dite « islamiste» sont beaucoup moins nombreux que la presse s’acharne à le laisser croire. On compte une moyenne de 6 complots par an, depuis le 11 septembre 2001, perpétrés par des présumés terroristes islamiques, avec un bilan de 50 morts, soit 1% sur l’ensemble des attaques.

Les extrémistes de la droite américaine comptent à leur morbide palmares 254 personnes tuées depuis le 11 septembre 2001.
En France, selon le site tempsreel.nouvelobs.com, les séparatistes corses totalisent 214 attaques (soit 72%), et les séparatistes basques, 13 attaques (soit 4%).

Bien sûr c’est moins vendeur, les politiques soutenus par les médias préfèrent agiter le spectre du terrorisme islamiste, plus effrayant et surtout un bon moyen de justifier toutes les mesures autoritaires censées nous sécuriser.

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