Covid-19 fragilisés par la crise, des centaines d’ étudiants attendent la distribution alimentaire - VIDEO

Depuis des mois les associations lancent des cris d’alarme, observant que la pauvreté est en évolution.  En effet de nouveaux profils demandent l’aide alimentaire , comme des étudiants ou des intérimaires. 1700 c’est le nombre de colis alimentaires distribués depuis le début de l’année pour les jeunes étudiants.

 

 

« on est en train de préparer des colis alimentaires, dans les colis alimentaires il y a, à la fois des produits bruts c’est-à-dire des carottes des tomates, des pommes de terres des poireaux, des oignons, tout ce qui va être cuisiné par les étudiants, qui va remplir leur garde manger, et il y a aussi quelques plats préparés » explique le président de l’association linkee

 

Durant le premier confinement, l’association entreprenait des actions plus particulièrement  auprès des démunis, cependant depuis octobre l’association cible les étudiants. Pour bénéficier de leur aide, il suffit juste de présenter sa carte étudiante.

« Là nous on est témoin d’une situation dramatique pour la jeunesse  et plus particulièrement pour les étudiants, c’est à dire qu’ils n’ont pas les moyens d’aller acheter à manger, ils font un repas par jour. Ils se privent de manger pour leurs études » L’association soucieuse d’apporter des aliments de qualités pour les jeunes, se fournissent auprès d’agriculteur bio. Cette aide permet aux étudiants de manger 4 jours minimum dans la semaine. L’association se charge d’offrir également des kits d’hygiene et des contraceptifs comme l’indique Loopsider.

« Les personnes âgées ont payé les plus lourdes conséquences du coronavirus en matière de santé, les jeunes vont subir l’essentiel de ses retombées économiques », déclarait Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, lors d’une présentation de la deuxième édition du « Rapport sur la pauvreté »

Les jeunes sont « les principales victimes de cette situation », poursuit-il.

« Entre le début de la crise sanitaire et maintenant, on constate entre 30 et 35 % de bénéficiaires en plus, ce qui est un chiffre assez considérable », explique David Fargier, responsable de la distribution sur le libre-service solidaire.

« On avait historiquement des familles avant toute chose, assez peu de personnes isolées, très peu d’étudiants. Mais là, même des gens qui travaillent ou des étudiants ont du mal à joindre les deux bouts et font appel au Secours populaire. »

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