Le boycott contre l’état sioniste se poursuit et gagne même du terrain, qu’il soit politique, économique ou culturel, il fait de plus en plus d’émules.
De nombreuses personnalités du monde du spectacle ont notamment joint le mouvement initié par BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions), la lutte contre l’injustice suscite aujourd’hui un large engouement qui ne semble pas fléchir bien au contraire.

La production hollywoodienne «Wonder Woman» dont la sortie est prévue en France pour le 7 juin fait déjà polémique dans les pays Arabes en raison des origines de son actrice principale.
Gal Gadot qui incarne la «super-héroïne» du film a peut-être du sang sur les mains en tant qu’ancienne soldateisraélienne. Elle a défendu l’offensive meurtrière israélienne contre la bande de Gaza.
« J’envoie mon amour à l’ensemble des citoyens israéliens, en particulier à ces garçons et filles qui risquent leur vie pour protéger ma patrie contre les actes horribles menés par le Hamas, qui se cache comme des lâches derrière les femmes et les enfants », avait-elle écrit sur sa page Facebook lors de l’attaque contre Gaza.
Celle qui fut aussi institutrice au combat pour les jeunes recrues de l’armée israélienne s’est depuis reconvertie en actrice.

La production américaine qui devait être diffusée au Liban le 1er juin a été déprogrammée. L’Algérie se prépare à son tour à boycotter le film, le Ministère de culture algérien souhaite annuler la diffusion du film lors des «Nuits du cinéma». La campagne de boycott en raison de la présence de l’actrice sioniste dans le film pourrait provoquer des annulations en cascade dans les pays arabes.
Au Liban, le ministère de l’Intérieur s’est rallié à la décision du bureau de boycottage d’Israël, relevant de la Ligue Arabe.
Un boycott largement commenté par les médias nationaux, dont FranceInfo. Mais la chaîne n’a pas trouvé opportun de préciser la raison qui a poussé certains pays arabes à boycotter le film.
Dans un tweet, FranceInfo donne une version pour le moins partiale de la situation faisant penser qu’il s’agit d’une discrimination basée sur la nationalité de l’actrice. Un titre trompeur destiné à manipuler l’opinion publique et présenter les pays arabes pour de simples racistes.
Un internaute a toutefois réagi en corrigeant les lacunes volontaires de la chaîne.

La programmation du blockbuster a par contre été maintenue en Tunisie, aux Emirats arabes unis et en Egypte.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici