Le blocage des dépôts pétroliers laisse actuellement plus de 400 stations-service totalement à sec et 400 autres en rupture partielle et ce, seulement en prévision de la grève du 5 décembre.

La raison, c’est le blocage de cinq dépôts pétroliers dans l’ouest du pays par des professionnels du BTP.

Gilets jaunes, appels à la grève, pompiers en colère, le gouvernement craint «la coagulation».

La suppression de la fiscalité réduite sur le gazole non routier contre laquelle s’élèvent les professionnels des travaux publics en est la principale cause.

Les blocages s’étendent aux dépôts de Vern-sur-Seiche, de Brest, de Lorient et du Mans dans l’ouest du pays, particulièrement touché par la grogne sociale.

Mais le mouvement prenant de l’ampleur en vue de la grève du 5 décembre, les premières pénuries ont été signalées en Île-de-France et dans la région de Marseille.

Le préfet du Finistère vient de prendre un arrêté permettant l’approvisionnement privilégié des véhicules prioritaires dans plusieurs stations-service du département.

Il évoque :

La diminution des stocks disponibles dans les grandes agglomérations et des difficultés d’approvisionnement qui en résultent pour les services chargés d’une mission prioritaire.

Les gendarmes débloquent le dépôt pétrolier de Rennes

L’opération s’est déroulée dans le calme. Les approvisionnements des camions citernes vont pouvoir reprendre à partir de 9h30..

Le 5 décembre sera marqué par le premier jour de mobilisation nationale contre la réforme des retraites.

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