Lors de l’audience de ce vendredi, la juge a ouvert l’audience en signifiant une interdiction aux médias de le photographier ou le filmer .

Brenton Tarrant extrémiste australien est inculpé pour le meurtre de 51 fidèles musulmans le 15 mars dernier dans deux mosquées de la deuxième ville de Nouvelle-Zélande.

A l’annonce de Shane Tait, l’avocat de Brenton Tarrant, l’assistance présente dans et autour de la Haute Cour de Christchurch n’en revenait pas d’avoir entendu l’avocat de cet extrémiste australien – inculpé de 51 chefs de meurtre, de 40 chefs de tentative de meurtre et d’un chef d’acte terroriste, déclarer à la cour que son client plaidait

non coupable de tous les chefs d’accusation

Un choc inouï a saisi les familles présentes dans l’enceinte du tribunal ,suivi par une colère noire .

Cet attentat islamophobe avait de plus été diffusé pendant 17 interminables minutes en direct sur Facebook par son auteur ,une horreur absolue .

« Cela montre juste qu’il est un animal

Brenton Tarrant, 28 ans se définit lui-même comme un suprémaciste blanc et avait expliqué son geste avant de le commettre dans un obscur manifeste intitulé « Le grand remplacement ». Lors de cette brève audience, il est apparu par visioconférence depuis la prison de haute sécurité d’Auckland, dont il n’était pas sorti rapporte dans ses colonnes le parisien.

Le sourire qu’il a affiché lors de la retransmission à l’audience a provoqué la colère des survivants de ce qui est le pire massacre de l’histoire moderne néo-zélandaise, massés en nombre sur les bancs du public. « Cela montre juste qu’il est un animal, a déclaré à l’extérieur du tribunal Mustafa Boztas, qui a été blessé à la cuisse.

Il est tellement triste que quelqu’un puisse être à ce point inhumain et prendre la vie d’innocents. »

Au cours de l’audience de vendredi, le tribunal a été informé que des expertises psychiatriques avaient établi que Tarrant était apte à être jugé, selon un communiqué diffusé par le juge Cameron Mander peu après l’audience.

Le juge Cameron Mander a par ailleurs fixé au 4 mai 2020 l’ouverture d’un procès qui devrait s’étaler sur au moins six semaines. Mais des juristes relèvent que ce procès, le plus grand jamais organisé en Nouvelle-Zélande, pourrait durer deux fois plus longtemps.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici