Les actes de violence à l’encontre des musulmans ou des cultes musulmans se sont multipliés ces dernières années. Cette chasse aux sorcières, dont le 11 septembre 2001 a été l’élément déclencheur nous apporte, chaque jour, son lot de faits divers.

En 2012, au lendemain de la fête de l’Aïd Fitr, un cocktail molotov a été lancé contre la mosquée de Libourne (Gironde), fraîchement inaugurée. Ce ne sont pas tant les dégâts occasionnés, qui n’ont pas été très importants, un début d’incendie vite maîtrisé, mais le geste extrême, qui se voulait aboutir à quel résultat ? tuer ? blesser ?

L’auteur des faits, un jeune militaire de 24 ans, a été arrêté et jugé au tribunal correctionnel de Paris, le 27 octobre dernier, pour « dégradation d’un lieu de culte en relation avec une entreprise terroriste ». Le procureur, qui a voulu marquer le coup, peut-être dans le but de dissuader d’autres amateurs d’actes veules et lâches, a requis contre Christophe Lavigne, 4 ans de prison dont 18 mois ferme !

Le militaire, qui fait partie de l’extrême droite, avait aussi envisagé de tirer sur la mosquée des Minguettes à Vénissieux, arrêté dans un premier temps, après avoir été dénoncé par ses proches, il a été relaxé, malgré ses aveux lors de sa détention préventive.
Il parle d’acte manqué: « j’ai le sentiment que j’avais envie d’être pris ». Il explique que ce projet lui trottait dans la tête depuis l’âge de 15 ans.
Selon le procureur, Libourne n’était qu’un test pour se préparer à un projet de plus grande ampleur.
Il souhaitait provoquer un soulèvement de la banlieue, et ainsi créer la confusion, faire en sorte que les musulmans soient toujours étroitement et intimement liés à la violence dans l’esprit de la population.
Ce qui expliquerait peut-être les embrasements que les banlieues ont connus ces dernières années, animés, probablement, par moult provocations.

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