Giovanna Valls Galfetti, sœur du premier ministre, publie «Accrochée à la vie, journal d’une renaissance» (Editions JC. Lattès). Dans cet ouvrage elle raconte son addiction à la drogue et le parcours du combattant qu’elle a mené pour s’en sortie.

Elle a résumé, sur France 2, l’enfer de son passé d’usager de drogue, à l’occasion de la sortie de son livre témoignage.

Héroïne, hépatite C, prison, elle reprend toutes les étapes douloureuses de sa vie, et ses longues années d’errance dans l’univers de la drogue. Un parcours qui contraste complètement avec la réussite totale de son frère, Manuel Valls.

C’est à l’âge de 20 ans que Giovanna prend sa première dose d’héroïne. La décente en enfer continue jusqu’à son sevrage en 1985 à Barcelone, mais 10 ans plus tard elle rechute violemment. Les doses augmentent et son poids diminue jusqu’à atteindre 35 kilos. A l’âge de 40 ans, elle est atteinte du VIH et de l’hépatite C, les médecins lui donnent deux semaines à vivre. Mais sa résistance et sa volonté lui permettront de s’en sortir

Ce n’est que lorsqu’elle touche le fond, que débute la lente «renaissance» dont elle témoigne, entre autres grâce au travail de désintoxication d’un programme au Brésil.

Elle précise que la décision de s’en sortir, pour un drogué, ne peut qu’être intime. « Tant qu’on ne veut pas, on ne s’en sort pas », assure-t-elle.
Aujourd’hui, elle continue de vivre avec le virus du sida mais l’hépatite C a disparu. « J’ai un virus de moins » raconte l’écrivain, gardant néanmoins un optimiste sans faille.

Le Premier ministre Manuel Valls l’a encouragé dans cette démarche et avait déjà évoqué ce sujet dans un livre.

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