Le mur des Lamentations va-t-il être prochainement rattaché au complexe de la mosquée Al-Aqsa ? Le conseil exécutif de l’UNESCO a abordé la question ce mercredi 21 octobre, suite à une résolution soumise par l’Algérie, l’Égypte, le Koweït, le Maroc, la Tunisie et les Émirats arabes unis, nous informe le site France24.

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A en croire le conseil exécutif de l’Unesco, « la place Buraq [qui se trouve face au mur des Lamentations] est une partie intégrante de la mosquée Al-Aqsa et du Dôme du Rocher », des lieux saints de l’islam.

L’ambassadeur israélien à l’Unesco, Carmel Shama Hacohen, a quant à lui dénoncé cette mesure, qui reposerait sur une « islamisation totale » du site. En France, a déclaré Roger Cukierman, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a également réagi à l’encontre de cette décision qui « ne réussirait qu’à exacerber les tensions en Israël ».

Alors que les violences s’intensifient dans les territoires palestiniens, la directrice de l’Unesco, Irina Bokova, a tenu à mettre en garde les 58 États membres du conseil exécutif des conséquences de leur vote.
« Nous avons tous des responsabilités au regard du mandat de l’Unesco, à prendre des décisions qui favorisent le dialogue, la tolérance et la paix » a-t-elle déclaré dans un communiqué, appelant les pays concernés à ne pas « alimenter davantage les tensions sur le terrain ».

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