Comme nous l’avons précédemment relaté, l’idée de ne plus publier le nom des auteurs présumés d’attentats ainsi que leur photo se fait de plus en plus tenace. Initiée par le journal Le Monde et la chaîne d’information BFMTV, la mesure semble gagner du terrain et finir par séduire le commissaire honoraire de la police judiciaire, Georges Moreas.

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Rendre anonyme les auteurs d’actes terroristes c’est ne plus leur octroyer une tribune publique qui leur permet d’acquérir une notoriété qui pourrait éventuellement inciter leurs sympathisants à passer à l’acte. Bien que selon Georges Moreas, « cela ne les empêchera pas d’engendrer le malheur, mais ils sauront qu’ils le font pour rien ».

Le pedigree de ces apprentis terroristes, passés en un temps record du petit délinquant de banlieue au terroriste soi-disant “radicalisé”, est quasi identique. Tous sont nés sur le vieux continent et tous ont vécu en marge de la société rêvant d’un destin à la Tony Montana. Comment ces petits voyous sont-ils devenus terroristes pro-Daesh si vite alors que quelques semaines avant de commettre leurs crimes, ils étaient encore sous l’emprise de stupéfiant, d’alcool ou dansaient en boîte de nuit ?
Une radicalisation “express” bien mystérieuse dont on ne connaîtra probablement jamais les tenants et aboutissants !
Pour les médias, il s’agirait d’une brusque envie de notoriété mais qu’une anonymisation rendrait caduque.

« Certains terroristes sont dans une course à la célébrité, avec pour objectif de mourir en héros » explique le député PS Sébastien Pietrasanta, rapporteur de la commission d’enquête sur les attentats du 13 Novembre.
Pour la droite comme pour la gauche, il s’agirait d’un nouveau pas dans la lutte contre le terrorisme en empêchant toute forme de publicité en évitant de dévoiler l’identité des auteurs d’actes terroristes.
La secrétaire d’Etat à l’Aide aux victimes, Juliette Méadel a déclaré à metronews.fr, qu’elle compte « faire en sorte que l’ensemble des médias se mettent d’accord autour d’une éthique. Afin de prendre des précautions à la fois dans le signalement des victimes mais aussi dans la manière dont on traite les auteurs ».

Mais les médias seront-ils aussi obéissants et dociles ? L’appât du gain ne sera-t-il pas toujours le plus fort ?

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