Après les différents scandales alimentaires qui ont touché les pays occidentaux comme le poulet à la dioxine, la vache folle, les lasagnes à la viande de cheval ou encore le porc transformé en bœuf, nous pensions voir les pays du Maghreb échapper à la malédiction. Mais le Maroc vient de tirer la sonnette d’alarme sur la présence d’un virus soupçonné de tuer en grand nombre les poulets d’élevage.
Pour être plus précis ce sont les éleveurs de volaille qui s’inquiètent de la situation avec plus de 50% de taux de mortalité comme le déclare Thami Boukhari, secrétaire général de l’Association nationale des producteurs de poulets de chair (ANPC). Sur un cheptel évalué à 11 millions pour l’année 2015 cela fait beaucoup.

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Malheureusement le virus s’est déjà propagé à plusieurs régions du Maroc dont Tiznit, Safi, Had Soualem, Nador, Oujda, Temara, Skhirat, Kénitra, Marrakech mais bien d’autres régions encore. Une épidémie à l’échelle nationale qui laisse perplexe les producteurs qui ne savent pas à quel saint se vouer.
« Depuis mai 2015, on a commencé à constater un taux de mortalité élevé comparé à la moyenne. Depuis décembre, on a contacté le ministère de l’Intérieur ainsi que l’ONSSA, mais nous n’avons aucune réponse », déplore monsieur Boukhari.

Pour les membres de l’Association des producteurs de poulets, ce sont deux maladies qui seraient à l’origine de l’épidémie, le mycoplasme et la salmonelle.
« Nous sommes prêts à financer à notre charge des analyses pour déterminer de quelle maladie il s’agit, mais l’ONSSA ne nous répond pas. Nous demandons à avoir accès aux laboratoires ».
L’ONSSA qui est l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires semble sourd aux doléances des producteurs qui se désespèrent de la situation.
Pourtant la solution serait de cesser toutes importations en provenance des pays qui ont déclaré la maladie comme la France souligne le secrétaire général de l’ANPC. Il exhorte l’Etat marocain à mettre en quarantaine les exploitations contaminées afin d’éviter la propagation de la maladie au reste du pays et à indemniser les exploitants touchés par l’épidémie.
Pour le moment ni le gouvernement ni l’ONSSA n’ont réagi à cette contagion qui tend à prendre de l’ampleur.

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