L’attentat de Strasbourg a suscité de nombreuses questions. Les réseaux sociaux se sont enflammés, trouvant extraordinaire cette attaque qui arrive «à point nommé».
Quelques élus ont dénoncé les «thèses complotistes» véhiculées notamment par les «gilets jaunes», qui estiment que ces événements bouleversent leur «acte V» prévu ce samedi.

Après avoir réussi à échapper à près de 750 policiers armés, la cavale de l’ennemi public numéro 1 s’achève une fois de plus par la mort du suspect. Jeudi soir, l’auteur présumé de l’attentat s’est retrouvé nez-à-nez avec une patrouille de la sécurité publique qui patrouillait dans le secteur, a fait savoir BFMTV. Après un échange de tir, les forces de l’ordre ont abattu l’assaillant, selon la version officielle.
L’homme serait donc revenu sur les lieux du crime, il a été retrouvé rue du Lazaret non loin de l’endroit ou a eu lieu l’attaque.

La synchronisation des événements dérange et ouvre le débat. Sur le plateau de CNews hier, Xavier Raufer nous livre ses impressions sur le sujet qui étrangement ne nous étonnent pas.
Raufer est un criminologue qui après avoir milité pour l’extrême-droite dans les années ’60, s’est reconverti en formateur et expert en questions de criminalité.
Lors du direct, le criminologue ne cache pas son étonnement sur le déroulé de cette dramatique journée, depuis l’heure où les gendarmes viennent arrêter Cherif Chekatt à son domicile, jusqu’au moment de la fusillade.
Après l’avoir «raté» chez lui, les policiers procèdent à une perquisition de son domicile, ils retrouveront plusieurs objets dont une grenade et une arme de poing.
Très rapidement, un signalement et une photo du suspect sont envoyés à toutes les polices de la région.
Malgré tout, l’individu arrive à passer entre les mailles du filet. A 19 heures 30, Chekatt traverse le Pont du corbeau qui est un des deux grands ponts d’accès au cente de la ville de Strasbourg. Un barrage a été installé par les policiers qui contrôlent l’accès au marché de Noël. Non loin du barrage,

il y a une camionnette dans laquelle y a un ordinateur sur l’écran duquel se trouve le portrait de l’individu en question, avec la mention “Danger”. Comment arrive-t-il à entrer à l’intérieur de la ville ? se demande Raufer

Avec autant de caméras de surveillance et toutes les forces de l’ordre à Strasbourg, comment Cherif Chekatt a-t-il pu circuler toute la journée du 11 décembre sans être interpellé ? Comment a-t-il pu, blessé, prendre un taxi et prendre la fuite d’un périmètre surveillé et sécurisé par des centaines de policiers ?

Autant de questions qui interpellent et qui créent un certain malaise parmi les invités.
Pour nombre de personne, l’objectif de cet attentat serait d’affaiblir la contestation et l’approbation populaire de ces manifestations, d’ailleurs certains «gilets jaunes» ont d’ores et déjà pris leur distance.

Beaucoup de questions sans réponse, mais à chacun de se faire sa propre opinion sans toutefois tomber dans le piège des thèses fantaisistes.

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