Prise au dépourvue, la direction de l’établissement n’a pas été en mesure de faire respecter le règlement intérieur de la piscine.

Vendredi en fin de journée, une dizaine de femmes musulmanes soutenues par le collectif Alliance citoyenne – une organisation née à Grenoble en 2012 sur le modèle des groupements de communauté promus par la gauche radicale américaine et dont l’objet consiste à lutter contre « toutes les injustices » – ont mené une action militante dans la piscine municipale des Dauphins, à Grenoble.

Faisant fi du règlement intérieur de l’établissement fixé par la mairie qui interdit de porter une tenue dépassant le coude et le genou, le petit groupe s’est baigné en burkini.
Interrogée par les journalistes du Dauphiné libéré, Taous Hammouti, une des membres du groupe, souligne que leur intrusion en burkini dans le bassin de la piscine des Dauphins était destinée à « faire entendre [leur] voix auprès des politiciens » et à « faire bouger les choses ».

Affirmant que leurs demandes sont restées « sans réponse », la jeune femme explique qu’elles en ont « marre de ces règlements intérieures des piscines » et qu’elles revendiquent « le droit de mettre un maillot de bain qui [leur] convient ».

S’estimant victime de discrimination, les membres de l’organisation affirment d’ailleurs ne pas comprendre en quoi le port d’un maillot de bain intégral « peut déranger ou choquer certaines personnes ».

Selon elles, le burkini respecterait les mêmes « conditions d’hygiène et de sécurité » que les maillots de bain traditionnels autorisés dans les piscines publiques. Elles considèrent « défendre la liberté de toutes les femmes » et vont jusqu’à assurer qu’il y aurait « pleins de femmes » pudiques désireuses de revêtir un maillot de bain intégral indépendamment de leurs « convictions religieuses ».

Je trouve ça choquant, on ne sait même pas s’il est propre votre truc !


Prévenue de l’action du collectif, la directrice des sports de la ville de Grenoble a bien tenté de refuser l’accès à la piscine des Dauphins, sans succès. Mise devant le fait accompli, elle a immédiatement prévenu les services de la mairie qui lui ont signalé qu’ils ne comptaient « pas envoyer la police », écrit Libération.

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