Une fois encore, la France est épinglée pour son hypocrisie à l’égard des citoyens musulmans.
Le «hijab de running» comme le burkini en son temps, indigne une partie de la classe politique ainsi que la fachosphère habituelle.
Le couvre-chef destiné aux jogueuses de confession musulmane était au départ destiné au marché marocain, puis l’enseigne Decathlon a décidé de le commercialiser aussi en France.
Une décision qui a déclenché une myriade de tweets racistes et haineux sur les réseaux sociaux. Et fidèles à leur réputation, plusieurs élus de la République ont cru utile de nous faire part de leur avis sur le sujet.

Au fil des heures, la droite et l’extrême droite dénonçaient une preuve de «l’islamisation»

de la France, pendant que la gauche y voyait plutôt une « stigmatisation du corps des femmes » et des valeurs du sport.
Bref, tout le monde semble d’accord comme c’est souvent le cas lorsqu’il s’agit de pointer du doigt l’Islam et les Musulmans.

Un comportement qui a toutefois suscité quelques réactions à l’étranger et notamment aux Etats-Unis, où la presse s’est moquée de la France en qualifiant l’affaire de « ridicule»

.
Le Washington Post est monté au créneau pour dénoncer l’attitude de la France qui s’acharne contre les musulmans, en voulant absolument décider de ce qu’ils doivent porter ou non.

Une nouvelle fois, la France s’est plongée dans le ridicule en parlant des vêtements que les femmes musulmanes peuvent choisir de porter ou non, a écrit James McAuley, le correspondant du journal à Paris.

Les vêtements que les femmes musulmanes choisissent de porter sont un sujet à polémiques en France, une société officiellement laïque qu interdit tout signe et symbole religieux dans la vie publique – à l’exception, bien sûr, des crèches et des sapins de Noël qui décorent les mairies en hiver, a-t-il poursuivi.

Le journaliste est revenu sur la polémique de l’été 2016, lorsque la France s’est dressée comme un seul homme pour dénoncer le burkini. McAuley explique avec dérision qu’une simple polémique partie de Twitter s’est transformée en « une affaire d’Etat », à laquelle participent les principaux responsables politiques du pays.

Dans son article, le journaliste dénonce l’hypocrisie française qui s’attaque d’un côté aux symboles religieux, surtout s’ils sont musulmans, et qui en même temps
accepte les crèches et les sapins de Noël au sein des bâtiments publics, sans compter que les administrations ferment durant les fêtes religieuses chrétiennes.

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