Le scandale du dieselGate a dévoilé les méthodes sordides employées par certains constructeurs peu scrupuleux de l’environnement et de la santé des gens. Le constructeur allemand Volkswagen a confessé avoir truqué les tests anti-pollution permettant de diminuer les taux d’émission des oxydes d’azotes (NOx) lors des contrôles anti-pollution. Rappelons que ce polluant cause de graves dommages à l’environnement et à la santé des gens.

Un scandale qui n’a toutefois pas empêché le constructeur allemand de continuer à générer de gros bénéfices.
Mais en sera-t-il encore de même après ce nouveau scandale révélé par le quotidien américain New-York Times ?

Selon ce dernier, une «étude» commanditée en 2014 par un bureau européen de recherche pour l’environnement et la santé (EUGT) et financée par Volkswagen, Daimler et BMW, a été réalisée afin de prouver la non-nocivité des gaz d’échappement sur certains modèles diesel.

Pour mener à bien cette expérience, une dizaine de singes avaient été enfermés par EUGT dans une pièce hermétique dans laquelle une Volkswagen Beetle Diesel rejetait ses gaz d’échappement.
Le but : convaincre que les émissions des moteurs diesel modernes sont bien moins nocives que les anciens.
Et pour ce faire le bureau de recherche a utilisé des macaques qu’il a soumis aux gaz d’un vieux Ford F-150, pourtant classé par l’OMS dans le groupe 1 des «substances cancérigènes».

Dans la foulée, le journal allemand Stuttgarter Zeitung ajoute son grain de sel à l’histoire. Des tests auraient également eu lieu entre 2012 et 2015 sur des cobayes humains à Aix-la-Chapelle. 25 volontaires auraient été payés par les constructeurs et EUGT, fermé depuis, pour inhaler du dioxyde d’azote afin d’en mesurer les effets sur le corps humain.

Des révélations qui viennent ternir un peu plus l’image des constructeurs automobiles à peine remis du scandale du Dieselgate ou de l’exploitation d’enfants dans les mines de cobalt au Congo.

Le géant de l’automobile a présenté des excuses dans un communiqué officiel :

Nous présentons nos excuses pour le manque de jugement de certaines personnes. Nous sommes convaincus que la méthode scientifique retenue était une erreur.

Une erreur qui risque d’être fatale à Volkswagen qui avait reconnu en 2015 avoir équipé 11 millions de ses voitures diesel d’un logiciel faussant le résultat des tests anti-pollution. La compagnie avait été contrainte de dédommager des millions de personnes concernées par ces fraudes.

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