Depuis 2013, le numéro un mondial des médicaments génériques, l’israélien Teva Pharmaceutical Industries est dans la tourmente. Le scandale qui a éclaboussé sa filiale française est toujours dans les mémoires.

Des somnifères ont été conditionnés en lieu et place d’un diurétique, une méprise qui va coûter la vie à plusieurs personnes en France et placer le laboratoire israélien dans une situation délicate.
Parallèlement à cela le Collectif urgence Palestine a lancé en 2015 une vaste campagne de boycott contre la marque israélienne en adressant un courrier adressé à toutes les officines pharmaceutiques les invitant à « refuser de fournir les médicaments de la marque Teva », dont le siège est basé Petah Tikva dans l’Etat sioniste.

Aujourd’hui, le géant pharmaceutique annonce qu’il va licencier 7.000 employés dans le monde dont 350 dans l’état sioniste.
Après une perte estimée à 6 milliards de dollars au premier trimestre 2017, le cours de l’action a chuté de 11% à la bourse de Tel Aviv et 10% à la bourse de New York.
Le chef de la direction de Teva, le Dr Yitzhak Peterburg n’a pas estimé nécessaire de rappeler ce passé pas très glorieux pour la marque mais qui a très probablement contribué à cette descente aux enfers.
« L’entreprise n’avait pas prévu de résultats aussi médiocres. Quinze usines vont prochainement fermer », a-t-il déclaré et d’ajouter que: « les résultats du deuxième trimestre ont été inférieurs à ceux prévus en raison de la baisse de nos performances de nos activités génériques américaines et de la situation au Venezuela actuellement empêtré dans un tourbillon politique », a-t-il justifié, avant de conclure:
« ces facteurs ont également entraîné une chute de nos prévisions pour le reste de l’année. Les employés à Teva comprennent la frustration et la déception de nos actionnaires à la lumière de ces résultats. »

La concurrence a mis le holà aux prétentions du géant israélien qui a eu durant des années le monopole du marché générique.
Les récentes affaires de corruption se sont ajoutées à la longue liste de casseroles du laboratoire israélien. Notamment une sombre histoire de pots-de-vin versés à des responsables étrangers, et qui explique certainement le succès de la marque sur le marché international.
Pris dans un tourbillon judiciaire et médiatique, Teva s’est séparé de son PDG Erez Vigodman, soupçonné d’avoir réalisé plusieurs opérations de rachat qui auraient plongé la société dans le rouge et sapé du même coup la confiance des investisseurs.

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