Une dizaine de femmes vêtues de burkinis ont mené une action coup de poing dimanche après-midi dans une piscine de Grenoble pour revendiquer le droit de se baigner avec ce maillot de bain couvrant mais interdit, a-t-on appris auprès de la police.

Selon le Dauphiné Libéré, sept femmes accompagnées de militants associatifs ont pénétré vers 15H30 dans une piscine municipale du centre-ville pour se baigner, en dépit de l’intervention de vigiles et de la direction de l’établissement.

L’opération, pour laquelle les médias locaux avaient été conviés, s’est terminée sans heurts vers 17H00, a indiqué à l’AFP la police, avisée des faits par la direction de la piscine. Contactée, celle-ci n’a pas souhaité s’exprimer.

UN «ACTE DE DÉSOBÉISSANCE CIVILE»

En mai, des femmes soutenues par cette même association citoyenne avaient déjà conduit une action similaire dans une autres piscine municipale de la ville.

Devant la presse, elles avaient justifié cet «acte de désobéissance civile» comme une protestation contre les règlements des piscines, qu’elles jugent discriminatoires

Elles estiment n’enfreindre aucune règle d’hygiène ou de sécurité et expliquent agir «sans aucune conviction religieuse», mais pour défendre la «liberté de toutes les femmes».

Le groupe de « Rosa Parks musulmanes », comme elles se baptisent, s’est baigné en burkini (maillot couvrant, interdit), cette fois à la piscine Jean-Bron de Grenoble, ce dimanche à 15h30 .

A 16h, le groupe se baignait toujours avec sa banderole, sans provoquer, semble-t-il, d’émoi particulier parmi les autres baigneurs.

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