Tariq Ramadan, qui est actuellement inculpé et incarcéré pour viols sur deux femmes, disposerait d’un alibi remettant en cause les accusations de la seconde plainte, selon le journal Le Parisien.

Cet alibi n’a pas été vérifié par la justice, qui pourtant en a pris connaissance puisque le parquet en a accusé réception par email. Ce qui est étrange est que les enquêteurs n’ont pas reçus cet élément pourtant potentiellement décisif dans l’une des deux affaires.

Il concerne la réservation d’un billet d’avion entre Paris et Londres le 9 octobre 2009, date de l’agression présumée de la plaignante « Christelle ». Elle affirme avoir été violée dans l’après-midi, or, selon l’alibi Tariq Ramadan, ce dernier aurait atterri à 18h35.

Les avocats de Tariq Ramadan ont envoyé hier un courrier à la ministre de la Justice pour dénoncer un « défaut de communication » portant « gravement préjudice à Monsieur Ramadan ». Le parquet de Paris n’a, quant à lui, fait aucun commentaire.

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