Les attentats du 11 septembre à New York, commis par le mouvement Al-Qaïda marquent un tournant historique et irréversible qui va bouleverser les relations internationales, quelques années à peine après la chute du bloc soviétique.
A partir de ce moment, le terrorisme «islamiste» devient officiellement l’ennemi numéro un de l’Occident.

Et depuis, les organisations terroristes ont éclos un peu partout dans le monde. Afrique du Nord et Subsaharienne, Moyen-Orient, Europe, nul ne sera épargné par ce nouveau fléau.
Le président américain Bush l’avait surnommé l’« axe du mal », ses homologues occidents surfant sur ce nouveau scénario catastrophe brandissent la théorie du « choc des civilisations », confortée par les attentats de Paris et Bruxelles.
La devise : «L’Occident des lumières contre l’obscurantisme et la barbarie de l’Orient musulman», voit le jour.
Une vision réductrice du monde qui donne lieu à tous les excès, justifiés par la menace «islamiste» et la crainte des «barbus» voulant imposer la charia. Les parties d’extrême-droite en profitent pour progresser partout en Europe.

Ces événements sont une véritable aubaine pour les gouvernements occidentaux qui s’érigent en maîtres absolus de la lutte contre le terrorisme.

Les preuves prouvant la complicité des Etats-Unis dans l’éclosion de ces groupuscules terroristes à maintes fois été démontrées mais rarement publiées par les médias mainstream.
Comme cette capture d’un combattant de Daesh, rapportée par le site presstv.com. Le militant de haut rang de l’organisation terroriste a été appréhendé par l’organisation Warfare Worldwide à Deir Ezzor.
Mohammed Moussa al-Shawwakh a admis que son régime travaillait pour le gouvernement américain dans le but de créer des troubles en Syrie et de renverser le président Bashar al-Assad.

Des confessions qui viennent s’ajouter aux nombreuses autres de l’implication américaine dans ce sombre imbroglio.
Selon ce combattant, les forces démocratiques américaines et syriennes (SDF) ont garanti leur protection contre l’armée arabe syrienne (SAA) et ses alliés en échange de gaz et de champs pétrolifères dans la région afin de créer des vidéos de propagande.

Al-Shawwakh a déclaré que les terroristes de Daesh étaient interdits d’attaquer les forces kurdes à Deir Ezzor. Quelques jours plus tard, Arab Today publiait une autre vidéo, où un terroriste ISIS avait confirmé la coopération entre les forces kurdes des États-Unis et Daesh

Bien que nous n’ayons aucune preuve tangible concernant l’authenticité de cette vidéo, les déclarations tant côté américain qu’européen se sont multipliées ces dernières années pour dire que ces groupes n’ont pas toujours été traités en terroristes.

Le 11 février 2015, l’ancien commandant de l’Otan, le général Wesley Clark, explique sur CNN que :

Daesh [avait] été créé grâce aux financements de nos amis et alliés [au Moyen-Orient], car ils vous diront que si vous voulez des hommes qui combattent le Hezbollah [chiite] jusqu’à la mort, vous ne placardez pas une affiche de recrutement du genre… “Rejoignez nos rangs, on va construire un monde meilleur !” Vous allez plutôt soutenir [en secret] ces fanatiques religieux, ces fondamentalistes [sunnites].

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