Le ministre palestinien de la Justice rejette les informations sur une administration dirigée par les États-Unis à Gaza

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Des manifestants se rassemblent pour exiger : aucune arrestation, aucune expulsion, un embargo sur les armes à destination d’Israël, la fin de la répression et du génocide à Gaza, ainsi que la libération de tous les étudiants arrêtés, le 12 avril 2025 à Chicago, aux États-Unis.

Le ministre palestinien de la Justice, Sharhabeel al-Zaeem, a rejeté les informations selon lesquelles les États-Unis envisageraient de mettre en place une administration américaine temporaire dans la bande de Gaza après le conflit en cours.

Dans des déclarations aux médias égyptiens, Sharhabeel al-Zaeem a souligné que l’Autorité palestinienne n’avait reçu aucune proposition officielle des États-Unis ni d’aucune autre partie concernant la gouvernance future de Gaza. Il a précisé que la direction palestinienne ne s’engageait pas dans ces discussions.

Sharhabeel al-Zaeem a interrogé : « Quel Palestinien, ou personne d’origine palestinienne, accepterait d’être gouverné à Gaza par quelqu’un arrivé sur un char américain ou israélien ? » Cette déclaration met en évidence les préoccupations selon lesquelles toute administration imposée par la force militaire manquerait de légitimité populaire.

Ces propos interviennent à la suite de rapports de médias occidentaux, dont Reuters, citant des sources affirmant que les États-Unis et Israël ont discuté de la possibilité que Washington dirige une administration temporaire post-conflit à Gaza. Selon ces sources anonymes, cette administration impliquerait des technocrates palestiniens, mais exclurait à la fois le Hamas et l’Autorité palestinienne, rappelant l’Autorité provisoire de la coalition instaurée par les États-Unis en Irak après l’invasion de 2003.

Sharhabeel al-Zaeem a insisté sur le fait que la priorité actuelle de l’Autorité palestinienne est de mettre fin à l’offensive israélienne sur Gaza, qui a causé, selon le ministère palestinien de la Santé, la mort de plus de 52 000 Palestiniens et plus de 118 000 blessés.

Les Nations unies ont déclaré que Gaza était en situation de famine, aggravant encore la crise humanitaire en cours.

La proposition américaine d’une administration temporaire à Gaza suscite de vives critiques. Certains observateurs la comparent à des interventions américaines passées dans la région, affirmant qu’un tel plan pourrait être perçu comme une forme d’occupation et ne mènerait pas à une gouvernance stable.

Face à ces discussions, la direction palestinienne reste ferme : elle rejette toute gouvernance imposée de l’extérieur et appelle à des solutions respectueuses de la volonté et des droits du peuple palestinien.

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