L’Égypte détient plus de 200 militants avant un convoi d’aide pro-Gaza.

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Des militants se rassemblent devant le Syndicat des journalistes d’Égypte pour exprimer leur soutien à la campagne « Marche mondiale vers Gaza », le 12 juin 2025 au Caire, en Égypte.

Les autorités égyptiennes ont arrêté plus de 200 militants arrivés au Caire pour participer à une marche prévue vers le poste-frontière de Rafah, en Égypte, afin de demander la levée du blocus israélien de la bande de Gaza.

Les organisateurs ont déclaré dans un communiqué publié jeudi qu’environ 4 000 personnes originaires de plus de 40 pays avaient réservé des vols pour Le Caire afin de prendre part à l’événement, et qu’un grand nombre d’entre elles étaient déjà arrivées avant l’heure prévue du départ depuis l’Égypte.

Les organisateurs espéraient « travailler main dans la main avec le gouvernement égyptien » en tant que partenaire clé et efficace, ajoutant que leur objectif était de demander la fin du génocide israélien contre le peuple palestinien.

Des militants en charge de l’organisation du convoi ont révélé que des agents de sécurité égyptiens en civil avaient arrêté des militants dans les hôtels où ils séjournaient, les avaient interrogés et, dans certains cas, confisqué leurs téléphones. « Certains ont été relâchés, tandis que d’autres restent en détention », ont-ils ajouté.

Les organisateurs ont confirmé dans un communiqué que leur équipe juridique suivait ces cas de près, en précisant qu’ils s’étaient « conformés à toutes les exigences légales imposées par les autorités égyptiennes ».

Le convoi d’aide humanitaire, baptisé « Marche mondiale vers Gaza », est parti de la capitale tunisienne lundi avec la participation de milliers de volontaires venus d’Algérie, d’Égypte, de Libye, du Maroc et de Tunisie. Selon les organisateurs, le but est de sensibiliser la communauté internationale à la crise humanitaire à Gaza et d’apporter une aide humanitaire.

Les participants devaient se rendre en bus jusqu’à la ville d’Al-Arich, dans le Sinaï, ce vendredi, puis continuer à pied jusqu’à la frontière avec la bande de Gaza, où ils comptaient camper pendant trois jours pour tenter de faire pression sur les autorités afin qu’elles ouvrent le passage.

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