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« Je n’en peux plus » : Leïla Bekhti raconte le racisme dont elle est victime dans le cinéma 

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Leïla Bekhti vient d’accorder une longue interview au magazine Marie Claire. L’actrice emblématique a fait quelques révélations sur le racisme dont elle a été victime en raison de ses origines algériennes.

Parmi les difficultés, Leïla Bekhti a surtout dû faire face à des critiques racistes, « je n’ai pas raconté cette histoire à ma famille, de peur que tout le monde s’inquiète et pense ‘oulah, ça va être dur pour elle ce métier’ », comme cette fois où elle est arrivée en « finale d’un casting », face à une autre candidate, mais qu’elle a reçu un coup de fil pour le moins déroutant du réalisateur, « Écoute, t’as fait de super essais, mais on n’avait pas prévu que ce soit une rebeu qui ait le rôle», raconte l’actrice.

« Il m’a lancé ça de manière presque gentille et bienveillante, sans se rendre compte de la violence du truc. Alors, moi, j’ai répondu un ‘désolée’, comme si j’avais une maladie, avant de raccrocher. Je n’avais pas la répartie d’aujourd’hui. » avant de réaliser et régler ses comptes avec lui « Puis je l’ai rappelé pour lui dire ‘En fait, je suis désolée pour toi, et surtout, je suis bien contente de pas faire ton film.’ » 

« Je n’ai pas raconté cette histoire à ma famille, de peur que tout le monde s’inquiète et pense « ouhla, ça va être dur pour elle ce métier », alors heureusement que j’avais des épaules », confie Leïla Bekhti.

En un peu plus de quinze ans de carrière, l’actrice de bientôt 37 ans concède également s’être vue proposer, un peu trop souvent, des rôles qui véhiculaient des clichés en lien avec ses origines ethniques. Sa notoriété lui a permis de pouvoir dire « non » à ce genre de propositions. « J’en ai refusé plein, déclare l’interprète préférée des internautes dans La flamme. Le cliché femme voilée = soumise, par exemple, je n’en peux plus. Le cliché de l’éternel grand frère qui ne veut pas que sa sœur sorte le soir, pareil. Pourquoi certains réalisateurs stigmatisent ainsi les communautés ? Est-ce qu’ils sont déjà sortis de leur sphère ? Non, on ne mange pas le couscous avec les pieds, et non, la sonnette de notre porte n’est pas un youyou. »

2 Commentaires

  1. Bravo LEILA.
    Cela devient insupportable de voir toujours la même choses du pareil au même
    La France ne change pas c’est bien Dommage.

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