Marine Le Pen, la présidente du Front national, a été mise en examen jeudi 28 février pour avoir diffusé, en décembre 2015, des images violentes d’actes commis par le groupe terroriste Daesh.

Le délit de « diffusion d’images violentes » est sanctionné par la loi et passible de 3 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende.

Je suis mise en examen pour avoir dénoncé l’horreur de Daesh. Dans d’autres pays ça me vaudrait une médaille. La persécution politique n’a même plus la limite de la décence.

Ses tweets du 16 décembre 2015, des photos de propagande du groupe terroriste, on été publiés en réponse à Jean-Jacques Bourdin, journaliste de RMC/BFM TV, qui selon elle avait « fait un parallèle » entre l’organisation et le FN.

Elle avait qualifié la déclaration de monsieur Bourdin de « dérapage inacceptable » et de « propos immondes » et a voulu montrer la différence entre son parti anti-islam et anti-immigration et l’organisation terroriste avec une phrase : « Daech c’est ça ! ».

La justice doit maintenant faire son travail et condamner ou non Marine Le Pen pour ces agissements. Le Front National fait beaucoup parler de lui ces derniers temps, entre les tortures en Algérie avouées par Jean-Marie Le Pen, père fondateur du FN et le discours Trumpiste de Marion Maréchal Le Pen devant des supporters du président américain.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici