A quelques mois des élections présidentielles françaises, l’affaire Bigmalion rejaillit sur la scène politique.
En effet, Nicolas Sarkozy accusé d’avoir financé illégalement sa campagne présidentielle de 2012 grâce à un système de fausses factures, est de nouveau renvoyé en correctionnelle par le parquet de Paris.
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Mais l’ancien chef d’Etat s’était défendu d’être impliqué dans le système de fausses factures émises pour un montant de 18 millions d’euros par la société Bygmalion pour couvrir des dépassements du budget de la campagne de l’UMP.
Nicolas Sarkozy peut compter sur un nombre incalculable de défenseurs comme son avocat maître Herzog dénonce un « acharnement » ou encore le député Daniel Fasquelle, soutien de l’ancien président, s’est dit « surpris de constater que cette annonce a lieu aujourd’hui alors que l’on parle du procès de Jérôme Cahuzac et alors que Nicolas Sarkozy vient d’entrer en campagne pour la primaire ».
Cependant, l’élu les Républicains se sent relativement « serein », persuadé que cette affaire s’éternisera pendant de longs mois pour finir par un non-lieu.
La justice comme les médias détruisent ou propulsent à leur guise n’importe quel individu.
Malgré les flagrants chefs d’accusations relevés à l’encontre de Nicolas Sarkozy, il sera considéré innocent et même autorisé à se présenter pour incarner la nouvelle image de la France à travers le monde… A contrario, on se souvient très clairement du scandale contre Karim Benzema qui a été mis en examen pour « complicité de tentative de chantage » et « participation à une association de malfaiteurs ».
Fustigé par les médias, traîné dans la boue jusqu’à être exclu de l’équipe de France par un tacle raciste et islamophobe, il n’a jamais été innocenté par la justice malgré de nombreux témoignages qui auraient pu le blanchir.
La France est ancrée dans une justice à deux vitesses où « selon que vous serez puissant ou misérable les jugements de cour vous rendrons blanc ou noir », comme le disait Jean de La Fontaine.
