Dans “Merci pour ce moment”, paru ce jeudi, Valérie Trierweiler dévoile la face cachée du président François Hollande. Entre bourreau des cœurs et homme méprisant, zoom sur la plus grande intimité d’un chef d’Etat si difficile à cerner.

Tout d’abord, Trierweiler décrit le chef d’Etat tel un homme insensible: «Par quelle métamorphose cet homme que j’ai connu sensible, capable de mots apaisants et tendres, a-t-il pu devenir un bloc de métal, insensible et tranchant, ce cynique qui cherche la phrase qui fait mal ? »; s’interroge t-elle dans son ouvrage.

Au fur et à mesure que l’on parcoure son livre, les déclarations se font de plus en plus poignantes. En autres, les « sans dents » était le terme qu’utilisait Hollande pour qualifier les pauvres, selon Valérie Trierweiler. Ceci est sans doute l’un des extraits les plus polémiques.

Dans un autre passage du livre, on apprend que le chef d’Etat n’aime pas non plus « les handicapés qui font commerce de leur handicap ».
« Comme première dame, je réalise au fil des mois que j’ai un rôle à jouer dans l’appel à la générosité pour la prise en charge du handicap », écrit Valérie Trierweiler. Ayant remarqué Philippe Croizon à la télévision, celle-ci est « épatée par la force » de « ce héros […] privé de ses quatre membres après une électrocution » et qui « a traversé la Manche à la nage et [qui] s’apprête à relier les cinq continents ».

La première dame décide alors d’inviter Philippe Croizon à l’Élysée, même si François Hollande ne semble pas disposer à le recevoir. Pendant le dîner, elle demande à François Hollande ce qu’il a pensé de Philippe Croizon. Sans tabou, Hollande lâche: « Je n’aime pas les handicapés qui font commerce de leur handicap. »

La véritable personnalité d’un président trahi et mis à nu.

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