Les relations entre la Russie et Israël ont toujours été ambiguës, partagés entre la confrontation et la coopération, les deux pays se cherchent mais gardent toutefois leur distance durant de longues années.
En 2011, ils renouent et lancent de nombreux projets communs, cependant le dossier iranien constitue une source de tensions tout comme l’implication de la Russie dans la guerre contre Daesh en soutien au régime de Bashar el-Assad et indirectement au Hezbollah, ennemi juré d’Israël.

[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]

Malgré tous ces désagréments, l’état hébreu tient coûte que coûte à sauvegarder le lien l’unissant à la Russie. Le premier ministre Netanyahou l’a souligné, il y a quelques semaines, lors d’une allocution à New York : « Nous ne voulons pas retourner à l’époque où la Russie et Israël étaient dans une position antagoniste », a-t-il insisté.

Il y a quelques jours c’était au tour du ministre de la Défense israélien, Moshé Yaalon de confirmer le rapprochement opéré entre les deux pays, relatant qu’un avion russe avait dernièrement pénétré dans l’espace aérien israélien, mais qu’aucune conséquence n’avait découlé de l’incident, le pilote ayant immédiatement rebroussé chemin. M. Yaalou, voulant absolument mettre en évidence la bonne entente avec les russes, a ajouté :
« Nous avons créé un canal de coordination ouvert pour éviter tout malentendu ». Il a été jusqu’à certifié que la Russie coopère en laissant l’état hébreu bombarder les stocks d’armes lourdes destinés au Hezbollah.

Les derniers événements survenus après l’attentat dans le SinaÏ contre un avion de ligne russe puis l’avion militaire russe abattu par l’armée turque ont donné l’occasion aux israéliens de renforcer le rapprochement avec les russes. Loin d’être innocent, ce rapprochement au doux tintement du tiroir-caisse n’a pour seul but que d’attirer les touristes russes dans le pays. Très prompts à calculer quand il s’agit de gros sous, les israéliens ne perdent pas de temps. Le ministre du Tourisme, Yariv Levin a d’ores et déjà alloué un budget conséquent dans le but de financer une campagne marketing de grande envergure en Russie.
Comme à son habitude, Israël a les yeux plus gros que le ventre, en plus du tourisme, l’état hébreu lorgne sur la manne financière que représente ce grand pays à qui il pourrait vendre les produits agricoles provenant des territoires occupés et ainsi remplacer la Turquie en crise avec la Russie.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici